L’ONU s’inquiète du fait que le trafic de carburant commence à prendre des proportions importantes au Sahel. Ce qui est le plus inquiétant est que ce trafic profite aux groupes terroristes.
Près d’un demi-million d’Africains subsahariens meurent chaque année en consommant des médicaments de qualité inférieure ou contrefaits. C’est que révèle un rapport d’évaluation des menaces de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
La bande sahélo-saharienne est devenue l’épicentre du terrorisme international. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso font quotidiennement face à des attaques de groupes affiliés à Daesh ou à Al Qaïda. Au cours des deux dernières années, le Sahel a subi l’augmentation la plus rapide des activités d’extrémistes violents en Afrique. Mohamed Saïd Benazzouz, docteur d’Etat en sciences politiques et spécialiste des questions de sécurité, explique pourquoi la lutte contre le terrorisme dans la région n’arrive pas encore à enregistrer des résultats probants.
La situation sécuritaire au Sahel reste très préoccupante et l’instabilité récente au Soudan, à l’est de cette région d’Afrique, est une source de préoccupation supplémentaire, a prévenu cette semaine une haute responsable des Nations unies devant le Conseil de sécurité.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a tenu, dans le cadre de la visite de travail qu’il effectue au Niger en sa qualité d’envoyé spécial du président Tebboune, une séance de travail avec son homologue nigérien, Hassoumi Massoudou, a annoncé, avant-hier, un communiqué du ministère.
Près d’un million d’enfants de moins de cinq ans seront exposés cette année à une malnutrition aiguë sévère au Niger, au Burkina et au Mali, des pays sahéliens confrontés à des attaques terroriste, a mis en garde l’Unicef hier.
On assiste ces derniers temps à une intensification de l’activité diplomatique à Alger et à partir d’Alger. Et au milieu de ce ballet diplomatique, l’Algérie se mobilise avec énergie dans la zone sahélo-saharienne en s’attachant à retrouver son leadership historique et l’investir pour la paix dans la sous-région.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, était mercredi dernier à Alger où il a effectué une visite éclair qui n’a pas été annoncée officiellement. Il a été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le président par intérim du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auteur d’un coup d’Etat le 24 janvier, a annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes armés djihadistes qui frappent son pays depuis 2015.