Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique estime que l’université doit rapidement camper le rôle de moteur social et économique. Il expose, dans l’entretien qui suit, la vision de son département et du gouvernement, et annonce des chantiers de réformes à mettre en œuvre dès la rentrée prochaine.
Effectivement, la numérisation aujourd’hui n’est plus un choix et devient un impératif stratégique et même un enjeu de souveraineté. Il faut reconnaître que dans ce sens, la volonté politique est clairement affichée et au plus haut niveau de l’Etat.
Le taux d’inscription au registre du commerce électronique a marqué une hausse considérable estimée à pas moins de 72,9% du nombre des commerçants enregistrés au niveau national.
Les procédures d’exécution du Programme d’action pour le malade (PAM), décidé par le ministère de la Santé, ont fait l’objet, dimanche dernier, d’une réunion d’évaluation des actions de mise en œuvre de ce programme dans les hôpitaux de la wilaya et les établissements de soins publics.
La gestion des médicaments en Algérie a toujours posé problème. Ce qui a poussé le pays à adopter une stratégie numérique pour la maîtriser. «Numérisation du suivi du circuit d’approvisionnement des produits pharmaceutiques» est la communication qui a traité ce thème lors de la 2e journée des pharmaciens, organisée jeudi par le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) de Annaba.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouche, a déclaré, jeudi à Tizi Ouzou, qu’un plan spécial pour la saison estivale sera mis en œuvre à travers les différentes régions côtières du pays.
Lancé en 2009 et relancé en 2018, le projet «e-Algérie» peine à atteindre tous les objectifs tracés. Même si l’Algérie est à 112e place dans le e-Gouvernment Development Index établi en 2022 par les Nations unies, le projet de la numérisation rencontre toujours des obstacles. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est d’ailleurs plaint des lenteurs à de nombreuses reprises.
-Le processus de la numérisation a été lancé il y a déjà quelques années à travers plusieurs plateformes. Où en sommes-nous réellement aujourd’hui ? Dire que nous n’avons pas avancé serait un tort pour les ingénieurs qui ont digitalisé plusieurs services, tels que celui de l’état civil ou de la justice. Toutefois, nous sommes loin d’atteindre les véritables objectifs de la transformation numérique de l’administration publique. Nous avons des plateformes qui existent. C’est une bonne chose. Mais combien de citoyens les utilisent ? Combien de personnes les ont introduites dans leur routine de procédures administratives ? Nous avons une plateforme pour le retrait d’extrait de naissance en ligne. Peu de gens la connaissent et l’utilisent. La preuve est qu’on continue à voir des chaînes interminables devant les guichets de l’état civil. Pis encore, le manque de coordination fait que les documents retirés en ligne ne sont pas acceptés par certaines administrations qui exigent le fameux cachet rond rouge. C’est le même souci qu’on a avec le e-paiement. Selon les derniers chiffres dévoilés par GIE monétique, il n’y a que quelque 50 000 TPE opérationnels dans le pays. Nous avons plus de superettes et de pharmacies.
Le décret présidentiel portant statut des personnels de l’Autorité nationale de protection des données à caractère personnel (ANPDP) a été publié au dernier Journal officiel (n°24). Installée au mois d’août de l’année dernière, l’Autorité nationale, dirigée par Lotfi Boudjemâa, a été créée par la loi 18-07 du 10 juin 2018 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel.
Le Président Abdelmadjid Tebboune, a présidé hier une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’un projet de loi qui comporte des dispositions particulières pour l’obtention de la pension alimentaire et plusieurs exposés relatifs au secteur des finances dont la numérisation des services des biens de l’Etat, des Impôts et des Douanes. Il a été question en outre de l’état d’avancement du dossier lié à l’ouverture du capital des banques publiques.
Tout le monde parle de retard en matière de numérisation de l’économie, mais en fait de quoi s’agit-il au juste ? «Les problèmes de subvention, de l’informel, de liquidités, de l’enseignement à assurer à tout le monde, des accidents de la route pourraient être réglés à travers des solutions intelligentes. Mais où est le blocage et pourquoi ne le fait-on pas ? Il y a beaucoup d’argent qu’on pourrait récupérer en mettant en place ces solutions», plaide l’expert Younes Graar.
K arim Bibi Triki, ministre de la Poste et des Télécommunications, a participé au webinar organisé par la GAAN. Selon lui, le DataReportal est «un des rapports qui indique l’état du numérique, des infrastructures internet et des usages.
Les nouvelles dispositions douanières liées à l’importation du matériel informatique et tous les équipements techniques ont produit un choc auprès du grand public et des professionnels des technologies informatiques, en premier lieu le Groupement des acteurs algériens du numérique (GAAN).
Le cumul des taxes et impôts appliqués à l’«importation» des téléphones portables et tablettes est de l’ordre de 133%, donc une valeur plus importante que le prix du produit lui-même, les composants des micro-ordinateurs sont taxés à hauteur de 60%. Plusieurs intervenants dans le secteur n’ont cessé, depuis quelques années déjà, d’évoquer cette surtaxation qui ne va pas de pair avec la volonté exprimée d’aller vers cette économie de la connaissance ou du numérique.