Le 14 mars, Mahmoud Abbas a nommé Mohammad Moustafa, un de ses proches conseillers, au poste de Premier ministre. Une nomination vivement critiquée par le Hamas, soutenu par le Jihad islamique et le FPLP. Le Fatah riposte avec véhémence aux attaques du Hamas. Ce regain de tension ravive un vieux contentieux qui remonte aux élections législatives de 2006, qui ont conduit à une profonde fracture au sein d’un corps politique palestinien déjà éprouvé par les affres de l’occupation. Face aux enjeux cruciaux de l’après-7 octobre, les Palestiniens n’ont d’autre choix que de s’unir…
Je t’aime… moi non plus.» C’est la situation des relations entre les deux principales forces politiques palestiniennes, en l’occurrence le Hamas et le Fatah. Décidément, même la guerre, subie par des millions de Palestiniens de Ghaza, ne réunit pas ces deux frères ennemis.
Une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël est prévue en début de semaine prochaine et pourrait durer tout le mois de Ramadhan.
Plus de 137 jours d’intenses massacres n’ont pas permis à l’armée israélienne d’anéantir le Hamas et de délivrer ses détenus retenus depuis le 7 octobre dernier.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu, jeudi au siège du Conseil, le membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinienne Hamas Bassem Naïm et le représentant du mouvement en Algérie, Youssef Hamdan, indique un communiqué du Conseil.
Le Hamas examine une proposition d’accord de trêve avec Israël à Ghaza comportant trois phases et prévoyant un cessez-le-feu de plusieurs semaines, a indiqué, hier à l’AFP, une source au sein du mouvement islamiste palestinien.
Un commando israélien s’est introduit clandestinement hier dans l’hôpital Ibn Sina de Jénine et a assassiné froidement trois militants de la résistance palestinienne. «Les soldats déguisés ont tiré à bout portant, en visant la tête, avec l’intention manifeste de les exécuter», souligne l’agence Wafa.
Le Hamas palestinien affirme dans un document publié dimanche que son attaque du 7 octobre contre Israël était «une étape nécessaire» contre l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, et reconnaît que le «chaos» a entraîné des «erreurs».
Israël a mis à exécution ses menaces proférées le 22 novembre dernier, en assassinant Saleh Al Arouri, le numéro deux du mouvement palestinien Hamas, exilé au Liban depuis 2010. Al Arouri (57 ans) a été tué dans une triple frappe de drones, mardi en fin d’après-midi, à Beyrouth.
Le mouvement palestinien Hamas a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les institutions internationales des droits de l’homme à documenter «les violations arbitraires et systématiques d’Israël» contre les prisonniers palestiniens, à les traduire devant les tribunaux compétents et à poursuivre les responsables en justice.
Après plusieurs jours de négociations, le Hamas palestinien a annoncé, tôt dans la matinée d’hier, un accord avec les autorités d’occupation pour un cessez-le-feu et une trêve humanitaire de 4 jours, durant lesquels 150 détenus palestiniens et 50 otages seront libérés.
L ’accord de trêve temporaire entre Israël et le Hamas a été globalement salué par la communauté internationale. Des Etats-Unis à la Russie, en passant par la Chine et l’Union européenne, les réactions se sont enchaînées tout au long de la journée d’hier. Biden se dit ainsi «extraordinairement heureux», Macron veut «faire entrer de l’aide», tandis que le Qatar et la Grande-Bretagne défendent un traité «durable». L’Autorité palestienne demande, pour sa part, l’arrêt de l’«agression israélienne».
L’annonce a fait le tour du monde dès mardi soir. Un accord entre le Hamas palestinien et l’occupant israélien, sous l’égide du tandem Qatar-Egypte, a été conclu après de longues semaines de tractations.
Les négociations entamées entre Israël et le Hamas par le biais du Qatar affichaient hier des signes prometteurs d’un accord imminent, selon le Qatar. Menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ces pourparlers visent à instaurer une trêve (de cinq jours) renouvelable dans la guerre à Ghaza.
Un cadre du Hamas a appelé, dimanche, l’Egypte à agir de manière «décisive» pour que l’aide parvienne à la population de Ghaza, qui fait face à d’importantes pénuries d’eau, de nourriture, de carburant et de médicaments.
L'Iran est sur le pied de guerre depuis les attaques du mouvement Hamas contre des colonies et des bases militaires israéliennes le 7 octobre dernier, et l'effroyable riposte militaire de Tel-Aviv contre la bande de Ghaza.
Sous la pression de l'Union européenne, TikTok a réagi en supprimant plus de 500 000 vidéos et en fermant 8 000 diffusions en direct liées au conflit Israël-Hamas.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a réaffirmé, hier lors d'une audience accordée au chef du département politique du mouvement de résistance islamique palestinienne Hamas, Sami Abu Zuhri, la position immuable de l'Algérie en soutien à la juste cause palestinienne.
Les capitales occidentales découvrent, avec stupeur, que les Palestiniens restent encore capables de réactions guerrières en portant l’action militaire sur des terroirs censément pacifiés par la toute puissance israélienne. L’offensive spectaculaire, conduite à l’aube de ce 7 octobre par les troupes d’élite du mouvement Hamas et baptisée le «Déluge d’Al Aqsa», a ébranlé, en profondeur, énormément de certitudes et de faits accomplis.
Des centaines de Palestiniens ont visité vendredi à Ghaza la première exposition d'armes organisée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle ce territoire.