Après l’attaque contre un bateau de transport de passagers et d’une base militaire, faisant plus d’une soixantaine de morts, et le siège de Gao par des groupes terroristes d’El Qaïda, l’armée malienne reconnaît avoir fait l’objet d’une attaque armée qui a coûté la vie à cinq soldats, causé des blessures à une vingtaine et onze autres portés disparus. Une attaque revendiquée par les rebelles de l’Azawad. La situation au Nord-Mali s’enlise et risque de devenir une véritable poudrière si la voie du dialogue avec les rebelles de l’Azawad ne prime pas sur celle du tout-sécuritaire.