Selon Ola Awad, directrice du Bureau central palestinien des statistiques, l’année 2023 a été la plus horrible pour le peuple palestinien depuis 1948. Sur l’ensemble de l’année, il y a eu 22 404 morts sous le feu de l’occupation sioniste, dont 22 141 Palestiniens tués depuis le 7 octobre.
Le vernissage d’une exposition collective des artistes peintres de plusieurs pays venus d’Inde, Oman, Syrie, Irak, Egypte, Maroc, Yémen, Algérie, des Philippines et du Qatar avait eu lieu le 26 décembre au niveau du centre des arts à SoukWakif (Doha).
Alors que Hanan et Mazen Rakik, deux habitants de Ghaza et parents de cinq enfants, se trouvaient en Cisjordanie pour soigner le fils aîné, un bombardement a tué leurs quatre enfants laissés chez leur tante maternelle à Tell Al Hawa. Une histoire bouleversante semblable à celle de milliers de foyers palestiniens dévastés.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a prévenu que toute tentative d’Israël d’expulser et de déplacer définitivement des Palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur de Ghaza constituerait «une violation grave du droit international et une atrocité criminelle».
Sur le terrain, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles sur la Bande de Ghaza, tuant encore des civils. Durant les dernières 24 heures, 195 personnes ont été tuées et 325 autres blessées, alourdissant ainsi le bilan macabre de cette agression.
Sans les eSIM, les Ghazaouis seraient «coupés du monde» et «personne ne saurait ce qui se passe dans la Bande de Ghaza».
L’armée d’occupation israélienne sous-évalue les bilans de ses pertes humaines et matérielles. Dimanche dernier, elle a annoncé avoir perdu, en 24 heures, 15 soldats d’élite, alors que des médias locaux ont avancé près de 50 morts. «C’est la journée la plus noire», a déclaré le porte-parole de l’armée, selon lequel, 158 soldats ont été tués depuis l’entrée à Ghaza, et 489 depuis le 7 octobre.
Hier, de la fumée s’élevait après un bombardement au-dessus de la grande ville de Khan Younès, dans le sud de Ghaza, où Israël a annoncé concentrer désormais l’essentiel de son offensive contre le Hamas et qui abrite de nombreux déplacés ayant fui le Nord
L’ONU s’est dite hier «profondément inquiète» de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la Bande de Ghaza et a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils.
Entre 10 et 15% de la main-d’œuvre du secteur technologique, qui est la force motrice de l’économie israélienne, ont été appelés au «front», selon The Wall Street Journal.
Le ciblage délibéré des journalistes par les forces d’occupation israéliennes lors de l’agression contre la Bande de Ghaza constitue «une violation du droit international» et «un crime de guerre», a indiqué cette semaine la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
La cour de l’hôpital Chouhada Al Aqsa, à Deir El Balah, était jonchée, hier, de corps d’innocents sans vie. Ceux des victimes civiles des raids intensifs contre deux camps de réfugiés au centre de la Bande de Ghaza qui ont fait 95 morts.
En plus des bombardements continus qu’elle subit depuis 80 jours, Ghaza est menacée de famine. Le dernier rapport du Programme alimentaire mondial publié jeudi 21 décembre souligne que 93% de la population ghazaouie est «en situation d’insécurité alimentaire aiguë».
Mohammed Ali Al Houthi, responsable d’Ansar Allah, avait averti : «Les navires américains seront attaqués. Nous ciblerons tout navire affrontant le peuple yéménite, y compris les pétroliers en route vers l’Europe.»
Fortement rémunérés, des mercenaires de diverses nationalités ont rejoint, depuis le début de l’offensive terrestre israélienne sur la Bande de Ghaza, les rangs de l’armée de l’occupation.
A Beit Lahm, en Cisjordanie occupée, la ville qui a vu naître le Christ, les festivités de Noël avaient un goût de sang.
«L’embuscade menée il y a quelques jours par les Brigades Al Qassam contre des mercenaires ukrainiens a permis l’élimination de sept d’entre eux. Cette opération a eu lieu dans le quartier de Shujaiya, à Ghaza», selon le site palestinien consultable sur la messagerie Telegram.
Le nombre des victimes de l’agression israélienne en cours contre la Bande de Ghaza dépasse de loin les chiffres officiels communiqués par le ministère palestinien de la Santé.
Une enquête de l’Observatoire EuroMed, ONG basée à Genève (Suisse), vient de révéler que 71% des Ghazaouis souffrent d’une famine extrême, 98% ne mangent pas à leur faim et 64% se nourrissent d’herbes, de dattes, de nourriture non cuite et de produits périmés.
Après des négociations acharnées, le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé hier l’acheminement «à grande échelle» de l’aide humanitaire à Ghaza, sans appeler à un cessez-le-feu dont ne veulent pas les Américains.