Les forces armées américaines ont affirmé hier avoir tué 37 «terroristes», dont des membres de Hourras Al Din, groupe lié à l'EI et Al Qaïda, dans deux frappes distinctes en Syrie, selon un communiqué du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).
La première frappe, le 24 septembre, a tué neuf «terroristes», dont un haut dirigeant de Hourras Al Din dans le nord-ouest de la Syrie, tandis qu'une précédente frappe le 16 septembre contre un camp d'entraînement de l'EI avait tué 28 autres «terroristes», dont au moins quatre responsables, a précisé le Centcom. «Ces frappes contre le commandement et des combattants de l'EI et de Hourras Al Din, groupe lié à Al Qaïda, démontrent l'engagement du Centcom à défaire durablement les organisations terroristes» de la région, a déclaré dans le communiqué le chef du Centcom, le général Erik Kurilla.
Un autre responsable de Hourras Al Din, Abu Abdul Rahman Al Makki, avait également été abattu par les Etats-Unis fin août en Syrie. L'EI a pris le contrôle de pans entiers de Syrie et d'Irak à partir de 2014, imposant un règne de terreur avant d'être défait en 2019 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et aidée des forces kurdes syriennes.
Depuis la défaite territoriale du groupe, des djihadistes se sont repliés sur le vaste désert syrien et continuent de mener des attaques meurtrières, visant principalement l'armée et les forces dominées par les Kurdes. Les Etats-Unis comptent environ 2500 militaires en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition internationale créée en 2014 pour combattre le groupe djihadiste EI. Fin août, l'armée américaine et les forces de sécurité irakiennes avaient tué 15 combattants de l'EI lors d'une opération de grande envergure en Irak. Cette coalition internationale va s'achever d'ici un an en Irak, ont annoncé vendredi Washington et Baghdad, mais va poursuivre sa mission en Syrie.