Lundi 24 septembre, plusieurs individus ont été arrêtés en Suisse après l'utilisation d'une capsule d'assistance au suicide, appelée «Sarco», dans le canton de Schaffhouse. Ce dispositif controversé permet à une personne de se suicider sans l'intervention d'un médecin, en actionnant elle-même un mécanisme libérant de l'azote pour provoquer une perte de conscience rapide suivie de la mort en quelques minutes.
Selon les autorités, cette capsule a été utilisée pour la première fois dans une cabane forestière à Merishausen, entraînant l'ouverture d'une procédure pénale pour incitation et aide au suicide. Le corps de la personne décédée a été transporté pour autopsie, et la capsule a été saisie. Les médias suisses indiquent qu'il s'agit de la première utilisation effective de ce dispositif, qui avait déjà fait débat en Suisse plus tôt cette année.
Bien que le suicide assisté soit légal en Suisse, il doit être encadré par un médecin. La ministre de l'Intérieur, Elisabeth Baume-Schneider, a déclaré que la capsule Sarco ne respecte pas la législation suisse, notamment en ce qui concerne les normes de sécurité des produits et l'usage de l'azote, qui ne serait pas conforme aux dispositions légales sur les produits chimiques. L'affaire suscite des interrogations sur la régulation du suicide assisté et les dispositifs technologiques liés à cette pratique.