Les services de la Gendarmerie nationale à Saïda ont réussi, dernièrement, à démanteler un réseau criminel organisé composé de 12 individus, spécialisé dans le trafic de stupéfiants à travers plusieurs wilayas de l’Ouest du pays et la saisie de 37 463 capsules de ce produit, a-t-on appris, mardi, du groupement territorial de ce corps de sécurité.
La même source a précisé que l’opération a été menée à la suite de renseignements parvenus à la brigade de sécurité et d’investigation (BSI) de la commune de Sidi Ahmed faisant état de la présence d’une bande criminelle organisée, qui s’adonnait au transport et au trafic de psychotropes en utilisant un véhicule de transport de marchandises pour les acheminer de la wilaya de Bechar à celle de Saïda.
Agissant sur la base de ces renseignements, les gendarmes ont procédé à la mise en place d’un point de contrôle au niveau de la route nationale (RN6) reliant les wilayas de Saïda et Bechar et un camion de dépannage dans lequel se trouvait le véhicule suspect a été intercepté, note-on de même source. Après avoir soumis les deux engins à un contrôle minutieux, les gendarmes assistés par l’équipe cynotechnique, ont découvert une quantité importante de plus de 17 360 capsules psychotropes de fabrication étrangère et procédé à l’arrestation des deux individus à bord du camion de dépannage.
Les investigations dans le cadre de l’extension des compétences à la wilaya de Bechar, les éléments de la Gendarmerie nationale de Saïda et après avoir mis en œuvre un plan minutieux ont réussi à neutraliser 10 autres individus et à saisir une quantité supplémentaire de psychotropes et 93 grammes de kif traité et une somme d’argent de 230 000 DA, «revenus» des activités illégales de ce réseau, ainsi que trois véhicules, a-t-on fait savoir, soulignant que 4 autres individus sont en fuite. Les mis en cause ont été déférés devant les instances judiciaires territorialement compétentes où ils devront répondre des chefs d’accusation du crime de vente illicite, de proposition à la vente et de détention et de transport de produits psychotropes dans le cadre d’une organisation criminelle, a-t-on conclu.