Des habitants de la commune de Baraki se plaignent de l’absence du transport des voyageurs la nuit, en ce mois de Ramadhan. Les transporteurs privés n’assurent pas le service après l’Iftar et seul les bus de l’Etusa sont opérationnels.
Des résidents de cette municipalité s’offusquent de cette situation, trouvant contradictoire que les commerces soient ouverts après la rupture du jeûne sans toutefois que le transport soit au rendez-vous. En fait, Baraki, à l’image de toutes les autres communes de la capitale, voit la vie nocturne reprendre ses droits l’espace du mois de Ramadhan.
Mais en l’absence des bus de transport privés, les déplacements deviennent compliqués, mais surtout trop chers. Les quelques navettes assurées par les bus de l’Etablissement urbain et suburbain d’Alger (Etusa) sont loin de répondre à la demande et d’assurer toutes les destinations. Ainsi, pour leurs déplacements, de nombreux citoyens, en familles ou entre amis, recourent aux services de taxis ou de transporteurs clandestins. Aussi, une bonne partie emploie les applications mobiles. Ce qui n’est cependant pas pour arranger tout le monde, d’autant que ces moyens de transports coûtent beaucoup plus cher et ne sont pas à la portée de la majorité des habitants.
Ces derniers sont d’ailleurs nombreux à attendre avec impatience la réception du projet d’extension de la ligne du métro d’Alger de Ain Naadja vers Baraki. Un moyen de transport susceptible d’améliorer leur cadre de vie et leur permettre de voyager dans de meilleures conditions. Actuellement, même dans la journée, le transport des voyageurs est un véritable casse-tête pour les citoyens, contraints de subir le diktat de certains transporteurs.