Le service de Défense civile à Ghaza a annoncé que 50% de ses véhicules s’étaient arrêtés dans la ville de Rafah, au sud de la bande, en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
Le service a déclaré, dans un communiqué, que «l’occupation assiège les agences d’intervention humanitaire, ce qui a provoqué l’arrêt de 50% des véhicules dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, en raison d’un manque de carburant, et une grande partie d’entre eux sont tombés en panne en raison du manque de pièces de rechange et du ciblage des ateliers de maintenance».
Il a expliqué que cela «a directement affecté nos interventions et notre réponse urgente, et ces dysfonctionnements ont touché le transport des blessés et des martyrs dans les gouvernorats de Rafah et du Centre».
Et de poursuivre : «Nous souffrons d’un manque de capacités à la lumière de la guerre d’extermination contre laquelle la société palestinienne est exposée.»
La Défense civile de Ghaza a appelé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à «œuvrer pour le passage de quantités suffisantes de carburant pour faire fonctionner les ambulances, les véhicules de lutte contre les incendies, de sauvetage et d’intervention rapide, et à internationaliser le siège de la Défense civile au sein de l’Assemblée générale des Nations unies».
Depuis le 7 octobre dernier, l’entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza faisant plus de 123 000 victimes, entre martyrs et blessés.