Le gouvernement espagnol a donné hier son feu vert au début des travaux du projet de pipeline H2Med entre Barcelone et Marseille, censé approvisionner à l’horizon 2030 l’Europe du Nord avec de l’hydrogène vert produit dans la péninsule ibérique.
L’entreprise Enagas, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a été «habilitée» à exercer ses «fonctions de développement» pour plusieurs installations liées au projet H2Med, indique l’Exécutif dans un communiqué. Ce feu vert, approuvé en Conseil des ministres, concerne «la construction, la mise en service, la surveillance et la maintenance de projets de canalisation et de stockage souterrain» d’hydrogène, précise le communiqué. Sont concernés, notamment, une interconnexion entre l’Espagne et le Portugal, une interconnexion entre l’Espagne et la France (baptisée «BarMar», contraction de Barcelone-Marseille) et des espaces de stockage souterrains pour l'hydrogène.
Le projet H2Med, fermement défendu par Madrid et Berlin, doit permettre d’acheminer de l’hydrogène dit «vert», car fabriqué à partir d’électricité.