Le président de l’Observatoire national de la société civile, Noureddine Benbraham, a annoncé mardi à Guelma la création d’un forum national de la société civile pour le dialogue, la citoyenneté et le développement local. M. Benbraham, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec la société civile, a souligné que cette initiative concrétise «la vision large du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de renforcer l’environnement sécuritaire par le dialogue, l’échange d’idées, dans le respect des différences d’opinions devant être exprimées en toute liberté», ajoutant que des forums seront ouvert prochainement dans plusieurs wilayas, à commencer par Illizi, Batna, puis d’autres wilayas suivront, a-t-il indiqué. Le président de l’Observatoire national de la société civile, a indiqué que ce forum intervient peu de temps après la rencontre du président de la République avec les walis, au cours de laquelle il a mis l’accent sur l’importance du dialogue. «Le forum aura un caractère de dialogue et d’échange d’idées et d’opinions, des contributions pour trouver les solutions communes aux problèmes de développement dans les wilayas et les communes». Le forum, a-t-il souligné, «ne se limitera pas, dans le cadre de ses activités, aux rencontres directes dans des salles fermées, mais sera également élargi aux réseaux sociaux et aux plateformes numériques», annonçant à cette occasion, la création d’une plateforme de proximité de la wilaya de Guelma. M. Benbraham a indiqué en outre que des forums «seront ouverts dans les communes afin de créer une base de données relatives aux priorités du développement local, selon le point de vue des habitants et leur implication dans les débats relatifs aux affaires générales de leurs communes». Il a estimé que dans les mois prochains, un réseau de la société civile sera mis en place pour ouvrir la voie au débat et à des idées fécondes autour des questions qui intéressent le citoyen. Le président de l’Observatoire national de la société civile a considéré que «l’idée d’un forum s’est avérée la mieux indiquée pour intégrer la société civile dans la démocratie participative pour le développement local, en tant qu’alternative à la représentation locale, grâce à la création de structures organiques locales de l’Observatoire qui compte 62 membres, à savoir 50 représentants des associations et 12 représentants des secteurs relevant du gouvernement».