Les manifestations de soutien au peuple palestinien, réclamant, entre autres, l’arrêt des bombardements israéliens et un «cessez-le-feu» immédiat à Ghaza, se poursuivent à un rythme régulier.
La mobilisation est toujours aussi intense au niveau mondial face à une situation qualifiée par de nombreux observateurs de massacre épouvantable. Le récent bombardement du service de chirurgie du complexe médical Al Shifa a choqué les opinions publiques à travers le monde. L'hôpital Al Shifa et ses environs sont constamment visés par les bombardements de l'armée israélienne, qui prétend qu'il y a là «un quartier général de militants palestiniens» sous le complexe, ce que le gouvernement de Ghaza a démenti à plusieurs reprises. Hier, des centaines de milliers de manifestants ont appelé, à Londres, à un cessez-le-feu dans cette guerre menée par Israël. «Free Palestine. Exist ! Resist ! Retourn !» et «Gaza, end the siege», «Stop bombing Gaza», «Freedom for Palestine», «Stop Israel’s war crimes in Gaza», est-il écrit sur des pancartes.
Les participants aux manifestations expriment généralement leur solidarité envers les Palestiniens de Ghaza et protestent contre ce qu'ils considèrent comme «des injustices ou des violations des droits humains».
Les organisateurs de la marche pro-palestinienne ont affirmé avoir pris des mesures pour s'assurer qu'elle n'entre pas en conflit avec les événements du jour de l'Armistice. Elle a suivi un itinéraire allant de Hyde Park à l'ambassade américaine, qui ne s'approche pas du cénotaphe, le monument commémoratif de la guerre nationale britannique, situé au centre de Londres. A Paris, des manifestants pro-palestiniens se sont réunis hier au départ de la place de la République, brandissant des pancartes «Halte au massacre», avant de prendre la direction de la place de la Nation. Les organisateurs ont appelé à «un cessez-le-feu immédiat» dans ce conflit.
Plusieurs centaines de personnes, plus de 2500 selon la CGT, 1200 selon la préfecture, ont manifesté dans le calme à Toulouse en faveur de «la paix». «En ce 11 Novembre, quel meilleur hommage pouvions-nous rendre à nos anciens qui se sont fait massacrer il y a 110 ans que de manifester pour la paix et demander l'arrêt immédiat du massacre en cours à Ghaza», a déclaré Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT de Haute-Garonne, organisation qui, avec la FSU, avait appelé à la manifestation. Quelque 21 000 personnes ont participé ce samedi également à la marche en solidarité avec la Palestine à Bruxelles.