Les attaques de l’armée d’occupation israélienne ont détruit plus de 70% des installations publiques à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, a indiqué jeudi le maire de la ville, Ahmed Al Soufi.
«Plus de 70% des installations et infrastructures publiques à Rafah ont été détruites par les attaques» sionistes, a déclaré Al Soufi. Selon lui, l’armée d’occupation israélienne a fait exploser mardi des dizaines de maisons dans le quartier saoudien de l’ouest de Rafah.
L’entité sioniste «cherche à transformer Ghaza en une zone inhabitable en détruisant le terminal de Rafah et en empêchant l’entrée de l’aide humanitaire et des secours», a-t-il souligné, mettant en garde contre une possible famine dans l’enclave palestinienne.
Le mois dernier, l’armée sioniste a envahi Rafah et fermé le passage de la ville, la seule fenêtre de l’enclave palestinienne sur le monde extérieur, aggravant ainsi les conditions humanitaires déjà difficiles dans le territoire. Des médias ont rapporté que le terminal de Rafah n’était plus utilisable après que son côté palestinien à Ghaza ait été détruit par l’armée sioniste.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé de son côté qu’environ 67% des infrastructures dans la bande de Ghaza ont été détruites ou endommagées à la suite d’environ 9 mois de guerre.
«Environ 67% des installations d’eau, d’assainissement et d’infrastructures dans la bande de Ghaza ont été détruites ou endommagées», a signalé l’UNRWA à travers son compte sur la plateforme «X», ajoutant que «les maladies infectieuses continuent de se propager et que les températures augmentent».
L’agence onusienne a ajouté : «Le manque d’hygiène et la sécheresse menacent la santé des habitants de Ghaza.» Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre génocidaire contre Ghaza qui a fait plus de 122 000 victimes entre martyrs et blessés, et plus de 10 000 disparus.