Le rôle des intellectuels algériens durant la guerre de Libération nationale contre l’occupant français est placé au cœur des manifestations visant à animer «Le mois de l’histoire» à Béjaïa du 25 février au 18 mars, a-t-on indiqué à la direction locale de la culture et des arts. «‘Le mois de l’histoire’ entend rendre hommage à diverses figures de l’intelligentsia nationale en mettant en valeur leur engagement, leur contribution et leur détermination à libérer le pays du joug colonial», a souligné, à ce titre, son directeur Omar Reghal. Le programme d’activités conçu en association avec la Direction de la maison de la culture et de la Cinémathèque de Béjaïa, ambitionne, entre autres, à «sensibiliser le public sur les combats et les sacrifices consentis durant la guerre de Libération nationale contre l’occupant français, a-t-il ajouté. Les organisateurs ont choisi un panel de quelques figures. Ainsi le choix a porté sur Mouloud Mammeri, Enrico Mattei, Mohamed-Cherif Sahli, Zahir et Hafid Ihaddadene et Mohamed Seddik Benyahia, dont l’action et l’engagement vont être déroulés sous forme de conférences-débat ou de films et documentaires autobiographiques. Dans ce cadre, il est prévu également la projection d’autres œuvres cinématographiques, à l’instar de Alger, la Mecque des révolutions, ils ont rejoint le front pour libérer l’Algérie, Héliopolis, Enrico Mattei et la Révolution algérienne et Zabana. Toutes ces activités ont été programmées en alternance entre la maison de la culture, pour ce qui est des conférences-débat, et la Cinémathèque, pour ce qui concerne les œuvres cinématographiques.