Mensonges sans limite du Makhzen pour nuire à l’Algérie : Crise de panique du Maroc

15/02/2025 mis à jour: 22:21
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(Dessin : le Hic )

L’Algérie continue de confirmer sa position de leader sur la scène internationale, éclipsant son voisin marocain qui, de plus en plus, se retrouve au centre de scandales et de campagnes de désinformation.

 Alors que Rabat multiplie les mensonges pour nuire à Alger, la réalité sur le terrain est sans appel : l’Algérie se  positionne favorablement pour les élections de l’Union africaine et renforce ses alliances stratégiques, tandis que le Maroc se débat dans des affaires qui ternissent son image, tant en Afrique qu’en Europe. 

Au cours des récentes élections de l’Union africaine (UA), trois pays étaient en lice pour ce siège : l’Algérie, la Libye et le Maroc. L’Algérie s’est presque assurée un siège au Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour la région de l’Afrique du Nord en récoltant 32 voix sur les 33 requises, reléguant ainsi le Maroc à l’arrière-plan. 

Au sixième tour, Rabat ne récoltait que 17 voix contre 30 pour Alger, un écart qui témoigne de l’estime grandissante de l’Algérie dans le continent. La propagande marocaine s’est déchaînée pour faire croire qu’elle a barré la route à la candidature algérienne. 

Le Maroc a également adopté une stratégie d’obstruction, empêchant la conclusion du scrutin et retardant la désignation du représentant de l’Afrique du Nord au CPS, dont l’Algérie reste le candidat favori. 

Selon des sources sûres, le Conseil exécutif a donc décidé de reporter l’élection à une prochaine session prévue dans un mois, où seront également désignés les commissaires de l’UA chargés de l’Education et du Développement économique. 

Par ailleurs, la candidature de Selma Malika Haddadi, ambassadrice expérimentée et représentante permanente auprès de l’UA, au poste de vice-présidente de la Commission de l’UA pour le mandat 2025-2027, illustre parfaitement le dynamisme et le savoir-faire diplomatiques algériens, contrastant avec les tentatives désespérées du Maroc de se maintenir dans la course. Confronté aux succès grandissants d’Alger, Rabat se retrouve dans une posture inconfortable. 

En effet, lors de la visite en Syrie du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, des relais médiatiques marocains n’ont cessé de colporter des mensonges grotesques, allant jusqu’à prétendre qu’Attaf aurait réclamé la libération de soldats algériens et du Front Polisario arrêtés en Syrie. 

Débâcle de Rabat, de l’Afrique à l’Europe

L’agence de presse algérienne APS a vigoureusement dénoncé ces «élucubrations» comme étant le fruit d’une stratégie désespérée destinée à détourner l’attention des véritables succès de la diplomatie algérienne. 

La débâcle de Rabat ne se limite pas au champ diplomatique africain. En Europe, le scandale du trafic de drogue en provenance du Maroc ajoute une nouvelle couche à la crise d’image du royaume. 

A Madrid, le mouvement antidrogue espagnol, mené par Francisco Mena, président de l’association Alternativas del Campo de Gibraltar, vient d’appeler les ministres de l’Intérieur et de la Justice d’Espagne ainsi que de plusieurs pays européens à se réunir avec Rabat. L’objectif ? Contraindre le Maroc, premier producteur mondial de haschisch, à mettre un terme au trafic qui inonde les marchés européens, notamment par l’intermédiaire de la ville stratégique de Cadix, première barrière contre le flux illicite de stupéfiants. 

Selon les déclarations publiées, hier, cette demande souligne que «ce trafic ne représente que la partie émergée de l’iceberg. 

Des rapports de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) indiquent qu’en 2022, la production de résine de cannabis au Maroc a atteint des quantités  alarmantes, servant de levier à un système de déstabilisation régionale et de chantage». 

Ces révélations viennent confirmer que sur le plan international, la crédibilité de Rabat est sérieusement entachée.  Pendant que l’Algérie s’affirme dans les arènes africaines et du Moyen-Orient, grâce à un rapprochement stratégique avec la Syrie et une implication active dans la stabilisation régionale, le Maroc, lui, se trouve isolé, contraint de jouer le rôle du paria sur la scène internationale.

 Tandis que «les chiens aboient et la caravane passe», Alger poursuit son ascension avec détermination et clairvoyance, bâtissant des partenariats solides qui assurent la sécurité, la paix et le développement sur le continent. 

Les succès diplomatiques de l’Algérie et les scandales qui secouent le Maroc, tant sur le plan africain qu’européen, dessinent une image sans équivoque : dans un monde où l’intégrité et l’engagement en faveur de la paix priment, Rabat est de plus en plus condamné à se débattre dans un marasme de désinformation et de pratiques illégitimes.      
 

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