Les supporters du Mouloudia d’Oran sont inquiets du retard que marque leur club en matière de démarrage et de préparation de la nouvelle saison (2023-2024). Alors que beaucoup d’équipes de la ligue 1 ont repris le chemin du stade, leur équipe ne sait pas de quoi demain sera fait.
La venue de la société Hyproc, filiale de Sonatrach, annoncée en grande pompe depuis des semaines n’a, a priori, pas encore pris les destinées de la SSPA. Les actionnaires ont pourtant cédé leurs actions dans ce sens. Des problèmes d’ordre financier seraient à l’origine du retard à l’allumage. Des cercles proches du club avancent que «la SSPA est plombée par les dettes. Celles-ci seraient faramineuses et difficiles à honorer rapidement».
Résultat des courses, personne ne sait, à l’heure actuelle, de quoi demain sera fait. Les dettes dépasseraient 40 milliards de centimes entre les contrats non honorés de joueurs, et d’autres créances en suspens. Dans ces conditions, la saison du MCO est compromise et risque d’être dramatique si des solutions urgentes ne sont pas trouvées.
Le club est écartelé entre les dettes affichées par la chambre de résolution des litiges, sollicitée par des joueurs, et la FIFA qui fait peser l’épée de Damoclès au-dessus de la tête du club. A présent la balle est dans le camp de ceux qui sont censés diriger le club dans les prochaines semaines. Le retard accusé, il est important, peut provoquer le chaos si d’aventure rien n’est fait dans les prochaines heures pour permettre aux Hamraoua de commencer à préparer la nouvelle saison. Ils sont déjà en retard. Le Mouloudia d’Oran mérite mieux que ce qui lui arrive ces dernières saisons.
Un aussi grand club avec un potentiel extraordinaire (supporters, joueurs…) est fait pour jouer les premiers rôles et non pour se morfondre dans les méandres du classement. C’est maintenant ou jamais que le MCO doit se ressaisire avant qu’il ne soit trop tard.