L'Iran a vivement réagi aux nouvelles sanctions américaines imposées à son secteur pétrolier, qualifiant ces mesures d'«illégales et injustifiées». Ces sanctions, mises en place par Washington en réponse à une attaque de missiles menée par Téhéran contre Israël le 1er octobre, ciblent plusieurs entreprises pétrolières et navires iraniens impliqués dans le transport de pétrole. Le Trésor américain a expliqué que ces sanctions visaient à affaiblir les capacités financières de l'Iran, qu'il accuse de déstabiliser la région et de menacer les partenaires des États-Unis.
L'Iran, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a condamné ces sanctions et défendu ses actions, affirmant que la riposte était justifiée après l'assassinat de plusieurs dirigeants alliés à l'Iran, notamment du Hamas et du Hezbollah, imputés à Israël. Les sanctions impliquent le gel des avoirs des entités visées aux États-Unis et interdisent tout commerce avec elles. Ce bras de fer s'inscrit dans un contexte régional tendu, marqué par la menace d'une attaque israélienne contre l'Iran, et par la montée des prix du pétrole, dont l'Iran est un acteur majeur mondial.