Des ligues font face à d’énormes difficultés pour terminer la saison en cours. L’exemple le plus édifiant est celui de la Ligue inter-régions (LIRF) qui compte le plus grand contingent de clubs. Presque 100. Il y a quelques jours, elle a exhorté les clubs endettés à effacer leurs ardoises avant la fin du mois en cours. Le communiqué publié sur le site officiel de la LIRF est un message clair. Les caisses sont affreusement vides, les arbitres et délégués n’ont pas perçu leurs indemnités depuis des mois et la phase retour risque d’être celle de tous les dangers pour tous. La FAF a-t-elle pris des dispositions afin que l’intérêt de la compétition soit préservé ? Difficile de le savoir dans la situation qui prévaut actuellement. Il est bon de rappeler que si tous les clubs de la LIRF se sont acquittés de leurs droits d’engagement, les comptes de la ligue auraient gonflé de 10 milliards de centimes. De quoi voir venir. D’après des informations non vérifiées, la ligue aurait autorisé des clubs à prendre part au championnat sans s’être acquittés totalement ou en partie des frais d’engagement. Vrai ou faux, seule la ligue peut le dire. Ce qui est certain c’est qu’un malaise couve au sein de la ligue. Un membre de la LIRF indique : «Le bureau de ligue ne s’est plus réuni depuis le mois de novembre dernier. Ce n’est pas normal. La fédération est-elle au courant de la situation qui prévaut à la LIRF ? Les problèmes latents doivent être réglés dans les meilleurs délais. La fin du championnat est à nos portes. Attention, la fin de la phase retour peut déboucher sur des situations que personne ne pourra contrôler.» Le message est clair et requiert des mesures urgentes avant qu’il ne soit trop tard. La ligue régionale de Constantine serait au centre d’un gros scandale. Le bateau prend l’eau de toutes parts.
La fédération doit se soucier un peu plus du football d’en bas. C’est son rôle et sa mission.