Lundi dernier au CREPS de Seraidi (wilaya de Annaba), il a été organisé le test physique de rattrapage, réservé spécialement aux arbitres (fédéraux, pré-fédéraux et interligues) ayant raté le premier rendez-vous du test d’avant-saison.
Il est vrai que le règlement stipule clairement que les arbitres ayant échoué au premier test physique et lors de leur convocation pour subir le deuxième test, tous les frais afférents à ce déplacement seront supportés par les arbitres convoqués. A l’issue du test, le résultat n’a pas été satisfaisant.
La moitié des arbitres convoqués n’ont pas réussi ledit test. Les arbitres avaient reçu la convocation via un mail quelques jours avant la date prescrite. Pourquoi alors ce ratage de la moitié des arbitres convoqués ? Il faut savoir que la journée choisie était un jour de semaine ouvrable.
Sachant que la plupart des arbitres sont des fonctionnaires. Alors qu’il aurait été préférable de programmer le test un jour de weekend ou un jour férié (1er novembre) surtout que le championnat à tous les niveaux est à l’arrêt sur décision des hautes autorités du pays, suivie de celle des responsables de la FAF. Il y avait beaucoup d’absents pour les raisons évoquées précédemment.
Ensuite, parmi les arbitres convoqués présents, il y avait de toutes les régions du pays qui ont pu rallier la ville d’Annaba et le site choisi suffisamment à l’avance.
Car l’heure fixée (8h) pour la présence des arbitres au lieu indiqué (CREPS de Seraidi) a obligé les arbitres concernés à voyager toute la nuit. Il y avait même parmi eux qui ont passé la nuit à la gare routière d’Annaba dans des conditions déplorables où les commodités de récupération étaient totalement absentes.
Le site choisi situé en altitude, aggravé par un vent violent soufflant dans le sens de la course des arbitres provoquant de la gêne dans la progression verticale. Pour illustrer le ratage à titre indicatif : sur les quatre arbitres fédéraux testés, deux ont réussi.
Deux arbitres également parmi les quatre assistants fédéraux ont eu leur quitus. Idem pour le contingent des arbitres interligues où presque la moitié a également gagné le droit d’être utilisée pour les besoins du championnat de football concerné. Dans ces conditions totalement défavorables pour une épreuve aussi décisive qu’un test physique de rattrapage, comment voulez-vous qu’il n’y ait pas un aussi important ratage ?