Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré, hier, que son «indépendance et son impartialité» étaient «compromises» lorsque des individus menacent de prendre des mesures de rétorsion, appelant à mettre fin aux intimidations à l'encontre de son personnel.
Dans un communiqué rendu public sur la plateforme X, le bureau du procureur a prévenu que de tels agissements pourraient constituer une «infraction contre l'administration de la justice». Il a appelé à ce que toutes les tentatives visant à «entraver, intimider ou influencer indûment» son personnel «cessent immédiatement».
Le communiqué indique que la CPI cherche à «s'engager de manière constructive avec toutes les parties prenantes chaque fois que le dialogue est conforme à son mandat».
Ce communiqué coïncide avec les rapports faisant état d’une possible émission de mandats d'arrêt contre des officiels de l'entité sioniste par la CPI, pour d'éventuels crimes de guerre à Ghaza, avec le bilan de plus de 34 000 Palestiniens tombés en martyrs sous les balles des forces d'occupation sionistes depuis le 7 octobre 2023.
La CPI, basée à La Haye, enquête sur les actions de l'entité sioniste dans les Territoires palestiniens occupés et est habilitée à inculper et juger des individus pour les crimes les plus graves du droit international.