Le président-directeur général du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a effectué samedi une visite de travail et d’inspection à la wilaya de Béjaïa pour s’enquérir du fonctionnement des installations du groupe, indique un communiqué de la compagnie pétrolière nationale.
M. Hekkar était accompagné de cadres dirigeants de l’activité transport par canalisation (TRC) et des départements ressources humaines, marketing et de la Société de gestion et d’exploitation des terminaux marins à hydrocarbures (STH), a précisé le communiqué.
Le PDG de Sonatrach s’est rendu, à l’entame de sa visite, au terminal de chargement du pétrole brut au niveau du port de Béjaïa, qui a connu des travaux de réaménagement, ce qui permettra de «faciliter le chargement des tankers transportant le pétrole brut dédié à l’exportation dans les meilleures conditions et selon les normes internationales de sécurité».
Il a visité, ensuite, le terminal arrivée OB1 où il a inspecté le projet de rénovation de ce pipeline, le plus ancien en Algérie, construit en 1959, selon le document, qui souligne qu’ «il a été entièrement rénové au niveau du tronçon M’sila-Béjaïa sur une distance de 176 km». Pour Sonatrach, la rénovation de ce pipeline «est un important acquis», car permettant de transporter les hydrocarbures de manière «fiable et sûre», lit-on encore dans le communiqué.
«Le PDG a échangé également avec les cadres de la direction régionale de l’activité transport par canalisation et écouté les préoccupations des travailleurs qui seront prises en charge dans le cadre du projet de modernisation des ressources humaines devant être lancé avant la fin de l’année», a-t-on ajouté.
A cette occasion, M. Hakkar a émis des instructions à l’effet de booster la performance, rappelant «l’importance des installations pour le groupe qui contribuent à renforcer ses capacités en termes de distribution et de commercialisation». «La stratégie du groupe vise à assurer des issues sûres pour la chaîne de production, garantissant ainsi la sécurité lors de la réalisation des engagements contractuels», a mis en avant M. Hakkar.