Le juge d’instruction de la deuxième chambre près le tribunal de Souk Ahras a placé en fin de semaine, quatre membres d’une même famille en détention préventive, pour homicide volontaire.
Quatre jours auparavant, deux des inculpés résidant dans la commune de Aïn Zana, avaient déclaré le décès naturel de leur sœur âgée de 20 ans. Une version qui a été réfutée le même jour par le médecin légiste qui expliquera dans son rapport que la cause de la mort revêtait un caractère criminel.
Une version qui a été confirmée par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale. Ces derniers ont découvert lors de leurs investigations les preuves matérielles d’une mort provoquée par un acte prémédité de suffocation. Sont impliqués dans cette affaire la mère de la victime, sa sœur et deux de ses frères.