Le moudjahid et historien Mohamed Larbi Zebiri, décédé lundi à l’âge de 83 ans, a été inhumé, hier au cimetière de Garidi (Kouba) à Alger, en présence de membres du gouvernement, de personnalités politiques, de nombre d’historiens et d’intellectuels, ainsi que de la famille et des proches du défunt.
L’enterrement s’est déroulé en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebigua, du ministre de la Communication, Mohamed Laagab, du président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdellah Ghlamallah, du directeur du Centre national d’études et de recherche sur la Résistance populaire, le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, Hocine Abdessettar, et du président de la Commission algérienne de l’histoire et de la mémoire, Mohamed Lahcen Zeghidi.
Dans une oraison funèbre, M. Rebigua a loué les qualités du moudjahid, du militant et du chercheur Mohamed Larbi Zebiri, ainsi que ses efforts et contributions pour la préservation de notre glorieuse histoire, estimant que «l’Algérie a perdu un moudjahid et un historien éminent», qui a rejoint les rangs de la Révolution de libération nationale lors de la grève du 19 mai 1956 et participé aux côtés de ses compagnons pour arracher la liberté et l’indépendance. Pour le ministre des Moudjahidine, le défunt «est l’une des sommités de l’Algérie et un de ses symboles éternels», ayant «gagné le respect des intellectuels et des chercheurs en histoire à l’intérieur du pays et à l’étranger, en étant l’un des fondateurs de l’Ecole nationale de l’histoire».
Le défunt qui a œuvré à «combattre les séquelles de l’école coloniale spécialisée dans la déformation et la falsification, a laissé derrière lui un riche héritage littéraire et scientifique pour les générations futures».