Il y a 3 ans jour pour jour ( 13 novembre 2020 ) que nous a quittés l’emblématique président de la JS Kabylie, Mohand Chérif Hanachi, emporté par la maladie pendant la pandémie de la Covid-19. Sa disparition à l’âge de 70 ans (1950-2020) a été douloureusement ressentie par la famille du football algérien, plus particulièrement par ceux ceux qui portent dans leur coeur la JS Kabylie.
Le nom de Mohand Cherif Hanachi restera à jamais lié à celui du club le plus titré d’Algérie avec l’ES Sétif. Le défunt n’a connu qu’un seul club au sein duquel il a effectué toute sa carrière de football. Il a effectué ses premiers pas en équipe seniors en 1968 et qu’il a quitté pour prendre sa retraite de joueur. C’était un défenseur dur au mal, combatif, hargneux au bon sens du terme
Lorsqu’il a raccroché ses crampons avec à la clé plusieurs titres à son palmarés, il est resté fidèle au club de son coeur et sa ville. Lorsque celui-ci a été confronté à des problèmes nés du désengagement des entreprises nationales du sport (1993), il ne s’est pas caché lorsque la JSK a eu besoin de ses enfants. Sans grande expérience en matière de gestion et de management d’un grand club, sans hésitation, il s’est jeté dans l’exhaltante entreprise de diriger les Canaris.
Il a relevé le pari et tous les défis. Sous sa direction, la JS Kabylie a trusté les titres nationaux et continentaux. Il s’est confectionné un fabuleux palmarès comme président. Sa passage à la tête du club n’a pas été un fleuve calme. Il a fait face à beaucoup de trahisons et de coups de couteaux dans le dos. Il n’a rien lâché. Il a fait face à l’adversité à laquelle il était habitué depuis qu’il portait le maillot de «son» club. Sa fin de vie comme président n’a pas été celle qu’il a souhaitée.
En tant que joueur et président, il a marqué à jamais l’histoire d’un club qu’il a toujours chéri et servi de toutes ses forces. Aujourd’hui, la JSK et le football algérien sont orphelins de Mohand Cherif Hanachi.