Le 6e congrès du FFS se tiendra aujourd’hui. De quoi il sera question exactement ?
Effectivement, notre parti entame aujourd’hui les travaux de son 6e congrès national ordinaire. Conformément aux procédures arrêtées par la commission nationale chargée d’organiser ce congrès, la CPCN, et approuvées par notre conseil national, ce sont les différentes commissions installées qui arrêteront les modalités et les issues de notre congrès. Ces commissions, qui ont déjà entamé leurs travaux le week-end passé, poursuivront leurs missions à l’ouverture de nos assises. Et c’est à la lumière de leurs recommandations et conclusions que les congressistes seront, par conséquent, appelés à approuver les nouvelles résolutions ainsi que les nouvelles instances dirigeantes et de délibérations de notre parti.
Les appels au boycott se sont multipliés. Que répondrez-vous aux boycotteurs ?
Depuis notre élection à la tête de l’instance présidentielle du parti en juillet 2020, nous avons fait du rassemblement et de l’unité des rangs du parti notre principal credo pour parvenir, à terme, à l’organisation de ce 6e congrès national ordinaire. Depuis, le secrétariat national du parti ainsi que les différentes instances exécutives au niveau local ont laissé les portes de nos structures grandes ouvertes afin de permettre au maximum de nos militantes et militants de se restructurer d’une manière fluide et dynamique. Plus encore, nous avons même reporté notre congrès initialement prévu fin septembre passé, de deux mois, afin de permettre aux retardataires de se greffer au train de cette formidable effervescence militante. A cet égard, nous ne pouvons que nous réjouir du formidable écho que nous avons reçu et de la réussite de notre campagne d’adhésion à l’échelle nationale.
Il est reproché à la direction du parti d’avoir écarté et marginalisé les anciens militants de 63.
Que répondez-vous à cette accusation ?
Sans vouloir instrumentaliser cette vaillante catégorie de nos militants comme fonds de commerce, le FFS accorde à ses anciens militants de 63 un respect et une considération sans faille. Et contrairement à certaines allégations, nous avons même soustrait cette valeureuse composante de l’ancienne pratique des quotas, et ceci en donnant instruction à toutes nos fédérations d’inviter l’ensemble de nos aînés de 1963 à ces assises, sans exclusion et sans marginalisation.
La direction aurait également été appelée à revoir la composante de la commission nationale de la préparation du congrès, mais cela n’a pas été fait.
Pourquoi ?
La CPCN est une commission qui a été installée conformément au règlement du parti. D’ailleurs, je salue au passage l’engagement de ses membres à réunir toutes les conditions idoines pour l’organisation de notre 6e congrès national ordinaire.
Un autre point évoqué par les boycotteurs est la déviation de la ligne du parti.
Que leur répondez-vous ?
Le FFS est un parti responsable et sérieux qui a fait et continue de le faire, de l’éthique politique et du respect de ses valeurs, une ligne de conduite inviolable et incorruptible. Tout le monde sait que la ligne politique de notre parti ainsi que l’ensemble des options entreprises sont l’émanation d’un débat démocratique qui se déroule au sein de ses instances statutaires et souveraines. Et c’est pour cette raison d’ailleurs que notre parti n’a jamais cessé de subir les campagnes de déstabilisation afin de lui faire renoncer et payer son attachement à son autonomie de décision.