Le distributeur à bas prix britannique B&M a annoncé mardi reprendre jusqu’à 51 magasins de son concurrent Wilko en faillite et dont quelque 12 000 salariés risquent leur emploi, sans toutefois préciser combien d’employés garderont leur poste.
B&M «a conclu (mardi) un accord» avec les administrateurs de Wilko pour acquérir «jusqu’à 51» des 400 magasins du groupe pour 13 millions de livres (15,2 millions d’euros), a annoncé le repreneur dans un communiqué. Contacté par l’AFP, un porte-parole de B&M n’a pu préciser dans l’immédiat si les employés des magasins rachetés conserveraient leur emploi.
Des administrateurs judiciaires de PwC, qui gèrent la faillite, avaient annoncé jeudi que près de 300 salariés seraient licenciés à partir de lundi au siège du groupe et chez Kin Limited, une filiale de Wilko, après l’échec d’une offre de reprise globale de l’entreprise. PwC précisait que «d’autres licenciements dans les deux centres de distribution», dont le nombre reste à confirmer, seraient annoncés en début de semaine.
Les discussions se poursuivent avec d’autres repreneurs potentiels qui ont manifesté leur intérêt pour certaines parties seulement de l’entreprise et tous les magasins sont actuellement ouverts, avait précisé PwC jeudi.
Selon des informations de Sky News mardi, les espoirs s’amenuisaient de voir aboutir une offre de Doug Putman, le propriétaire des magasins de musique HMV, portant sur la reprise d’une majorité de magasins et d’employés - mais une offre allégée serait toujours sur la table.
La chaîne britannique Wilko avait déposé le bilan début août, frappée par la crise du coût de la vie et l’inflation au Royaume-Uni, et comptait jusqu’alors 400 magasins et 12 500 salariés.
L’enseigne au logo rouge et blanc avait été créée sous la forme d’un magasin de quincaillerie dans les années 1930 à Leicester, au centre du pays, avant de s’étendre rapidement à travers le Royaume-Uni, élargissant son éventail de produits qui va désormais de la décoration intérieure aux produits ménagers entre autres.