Le jury de la 7e édition du Grand Prix Assia Djebar du roman a distingué, mardi à Alger, les romanciers Inaam Bayoud, Hachemi Kerach et Abdelaziz Otmani pour leurs œuvres littéraires en langues arabe, amazighe et française.
Les lauréats de ce Grand Prix, organisé par l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ont été primés lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel El Aurassi, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, et de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita, ainsi que de responsables et de personnalités de la culture et des médias. Le Grand Prix Assia Djebar du roman en langue arabe a été attribué à Inaam Bayoud pour Houaria (Mim Edition).
En Tamazight, c’est Hachemi Kerach qui a été primé pour son roman 1954, Thalalith n Ussirem (Tira Editions), tandis que le prix du roman en langue française a été décerné à Abdelaziz Otmani pour Sin, la lune en miettes (Casbah Editions).
Lors de la cérémonie, l’ANEP a remis à la ministre de la Culture et des Arts une distinction spéciale destinée au président de la République en reconnaissance de son soutien constant à la culture, à la créativité et au Grand Prix Assia Djebar.Mme Mouloudji a estimé que l’organisation de ce Grand Prix «témoigne de la richesse du champ littéraire, de la vitalité de la scène littéraire et de la dynamique de l’édition dans notre pays».
«L’Algérie, sous l’orientation du président de la République, établira bientôt un système de prix honorifiques et incitatifs visant à enrichir la scène culturelle et littéraire et à encourager l’émulation dans les domaines de la créativité littéraire et artistique», a-t-elle fait savoir.
Pour la ministre, Assia Djebar est «un modèle exceptionnel de par son attachement à la culture nationale et aux valeurs et traditions algériennes qu’elle a tenu à préserver dans ses œuvres», arguant que l’écrivaine «affichait son appartenance à l’Algérie dans toutes les tribunes littéraires universelles».