Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Kamel Hamni, a appelé hier à Alger, la communauté d’affaires tchèque à investir en Algérie, en mettant en avant le climat des affaires qui est «propice» au développement d’un partenariat économique profitable aux deux pays.
Dans son allocution de bienvenue, présentée à l’occasion du forum d’affaires algéro-tchéque, en présence de l’ambassadeur de la République Tchèque à Alger, Jan Czerny, et du vice-président de la Chambre de commerce tchèque, Radek Jakubsky, M. Hamni a souligné la disponibilité de la CACI à «renforcer» la coopération économique et commerciale entres les entreprises des deux pays, notamment à travers l’organisation des voyages d’affaires et des rencontres entres les hommes d’affaires algériens et leurs homologues tchèques.
Il a estimé que ce forum, tenu en marge de la 55e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA 2024), constituait un pas supplémentaire dans la coopération engagée entre les deux Chambres pour développer les échanges commerciaux bilatéraux jugés «bien en deçà des potentialités existantes», précisant que les exportations nationales vers la Tchéquie n’excédaient pas les 300 000 dollars en 2023, contre 130 millions dollars d’importations en provenance de ce pays de l’Europe centrale. Outre l’importance du partenariat commercial, M. Hamni, a insisté sur l’intérêt de développer des investissements directs en Algérie, en mettant en avant les avantages et les facilitations offertes aux investisseurs étrangers. Il a cité notamment l’accès au foncier et le coût compétitif de l’énergie en plus de la ressource humaine qualifiée.
De son côté, le vice-président de la Chambre de commerce tchèque, Radek Jakubsky, a relevé les opportunités pour l’Algérie d’investir dans son pays qui représente «une porte d’entrée vers le marché européen». Présent à ce forum, le secrétaire général du ministère tchèque de l’Industrie et du Commerce, Valdimir Mana, a exprimé le souhait de son pays de développer la coopération dans les secteurs stratégiques, telles l’énergie, les mines, l’agriculture, l’économie de la connaissance et l’agriculture.