Force internationale en Haïti : Biden cherche l’aide du Brésil

07/05/2023 mis à jour: 04:41
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Plus de six mois après l’appel du Premier ministre haïtien relayé par l’ONU à envoyer une force internationale pour lutter contre les gangs, le monde cherche de nouvelles idées alors qu’aucun pays n’est volontaire pour prendre la tête d’une telle intervention. 

Dernier effort en date, une haute responsable américaine a tenté de faire bouger les choses lors d’une visite au Brésil, pays qui siège en ce moment au Conseil de sécurité et qui avait commandé une précédente mission, sous le drapeau de l’ONU, dans ce pays pauvre des Caraïbes. Le Brésil du président Lula «se sent concerné par Haïti», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield. Les Brésiliens «veulent que quelque chose soit fait, et ils se sont engagés à travailler avec nous au Conseil de sécurité pour trouver une voie à suivre», a-t-elle déclaré à la presse dans l’avion la ramenant de Brasilia. «Nous faisons des progrès, mais nous sommes tous frustrés de ne pas avoir été capables de faire des progrès plus rapidement», a-t-elle ajouté. La crise sécuritaire, politique et humanitaire qui frappe Haïti s’est aggravée ces derniers mois, avec une propagation de la violence des gangs qui contrôlent une grande partie de la capitale. Le pays est «suspendu au-dessus du précipice», a résumé cette semaine le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk. Les efforts diplomatiques, notamment de Washington, visaient d’abord à trouver un autre pays pour mener cette force non onusienne d’intervention et aider une police haïtienne dépassée. Mais personne ne s’est porté volontaire, alors selon des diplomates, d’autres options sont sur la table, y compris une mission plus conventionnelle de maintien de la paix de l’ONU. 

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