Le problème des statuts de la Fédération algérienne de football ( FAF ) est toujours en suspens. Des mois et des années sont passés sans qu’ils soient mis en conformité avec ceux de la Fifa. les dossiers traînent depuis 2020. Les échanges épistolaires entre la FAF et la FIFA se sont achevés par un accord définitif sans que les nouveaux statuts rentrent en application.
Le 27 juin 2021, la FAF a publié un communiqué à travers lequel elle annonçait la finalisation du document qui depuis sommeille dans un obscure tiroir. Les agitateurs, qui ont tout fait pour faire plier la fédération à l’époque dirigée par Charaf Eddine Amara, ont utilisé tous les moyens d’intimidation et de manipulation en agitant la menace d’une suspension de la fédération et de l’équipe nationale, ont échoué.
Des apprentis sorciers ont utilisé cette carte pour revenir à l’avant Amara. Dans leur infinie méconnaissance des textes et l’aridité de leur petit esprit, ils ont défendu la thèse selon laquelle la présence de «competences» non issues de l’assemblée générale serait bénéfique pour le football algérien. Ils ont pris leurs désirs pour des réalités jusqu’au jour où l’instance faîtière leur a rappelé qu’il ne saurait y avoir de membre non élu ou de personne physique ne représentant pas une personne morale. Depuis que Véron a été nommé secrétaire général de la CAF, le dossier a été mis en sourdine. Comme un serpent de mer, il apparaît et disparaît au gré des humeurs de ceux qui pilotent ce scabreux dossier.
Aux dernières nouvelles, les statuts auraient été triturés dans la perspective de la chute du président de la FAF ou du bureau de la fédération pour installer à sa tête et à titre d’intérim un administratif ne jouissant pas de la qualité d’élu. Voilà jusqu’où est tombée la fédération. Le cauchemar est loin d’être terminé.