en bref…

13/07/2024 mis à jour: 21:29
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KENYA

Le chef de la police kényane, Japhet Koome, a démissionné après des manifestations réprimées par les forces de l’ordre qui ont fait au moins 39 morts depuis la première manifestation le 18 juin, a annoncé hier le porte-parole de la présidence Hussein Mohamed. 
Le président William Ruto a annoncé, en octobre 2022, deux mois après son élection à la tête du pays d’Afrique de l’Est, le démantèlement de la redoutée Unité des services spéciaux (SSU), unité de police créée il y a plus de 20 ans et sous le feu des critiques après des cas de disparitions forcées et de meurtres.

FINLANDE

Le Parlement finlandais a adopté hier un projet de loi controversé autorisant les gardes-frontières à refuser l’entrée de demandeurs d’asile à la frontière orientale du pays sans examiner leur demande, sous certaines conditions. L’adoption de cette loi temporaire intervient après un afflux l’an dernier de demandeurs d’asile arrivant à la frontière avec la Russie, qui, selon Helsinki, a été orchestré par Moscou, ce que le Kremlin a démenti.

INDE

L’Inde a annoncé hier qu’elle organiserait chaque année à partir de 2025 une «journée du meurtre de la Constitution». Le 25 juin 2025 marquera ainsi le 50e anniversaire de l’état d’urgence : la Première ministre de l’époque, Indira Gandhi, a suspendu la Constitution suite à une décision de justice qui menaçait son emprise sur le pouvoir. Des milliers de militants sont emprisonnés, la liberté de la presse est suspendue et une campagne abusive et obligatoire de stérilisation a contraint des millions d’hommes à subir une vasectomie dans le cadre d’une tentative avortée de contrôle de la population.

PAKISTAN

La Cour suprême du Pakistan a accordé hier au parti de l’ex-Premier ministre emprisonné Imran Khan une vingtaine de sièges au Parlement réservés aux femmes et aux minorités, quelques mois après des élections générales contestées. Lors des élections de février, les candidats loyaux à Imran Khan ont gagné le plus fort contingent de sièges, même après avoir été forcés de concourir comme candidats indépendants par une décision de la commission électorale.

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