Le gouvernement compte introduire une filière des arts dans le cursus de l’enseignement secondaire général et technologique.
Cette nouvelle filière sera enseignée à partir de la prochaine année scolaire 2022-2023. Le ministère de l’Education nationale a adopté un arrêt ministériel qui fixe les filières de l’enseignement secondaire général et technologique.
Selon lui, la création de cette filière vise à «développer et à encadrer les talents artistiques des élèves, à leur faire acquérir une culture qui leur permettra de comprendre les dimensions culturelles, historiques et esthétiques des créations artistiques, tout en promouvant la dimension artistique et en lui donnant une place dans le système éducatif algérien».
Cet arrêté dévoile également les dispositions réglementaires de cette filière qui sera ouverte au début de la 2e année de l’enseignement secondaire général et technologique.
La filière est composée d’un tronc commun Lettres et d’un tronc commun sciences et technologies, pour peu que la durée des études dans cette filière soit de deux années, d’autant qu’elle est caractérisée par quatre choix (musique, arts plastiques, théâtre et audiovisuel).
L’élève orienté vers cette filière étudie «des matières d’enseignement distinguées dans le domaine artistique, chacune d’elles est accompagnée d’un coefficient et d’un volume horaire concrétisant leur distinction, en sus de matières d’enseignement communes avec les filières de la 2e année», souligne l’arrêté ministériel, ajoutant que ce parcours scolaire sera sanctionné par un baccalauréat de l’enseignement secondaire dans l’un des quatre choix.
En mars dernier, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, et la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, ont signé un accord-cadre portant création et organisation du baccalauréat artistique, en application d’une décision exprimée par le président Tebboune lors d’un Conseil des ministres. Cependant, l’annonce de la création de la filière des arts dans le cursus de l’enseignement secondaire général et technologique ne semble pas faire l’unanimité.