Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a plaidé, vendredi à Alger, au développement de la recherche scientifique pour le dépistage des facteurs de risque du cancer. «S’il y a des facteurs environnementaux et alimentaires qui augmentent le risque de développer un cancer, cela ne peut être établi que par le développement de la recherche scientifique afin d’identifier les véritables causes d’atteinte par cette maladie qui a pris de l’ampleur ces dernières années», a fait savoir M. Saihi lors de l’ouverture des travaux du congrès de la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO). Soulignant l’engagement de l’Etat à «fournir tous les types de traitement pour les cancéreux», le ministre a affirmé que «le seul moyen de mettre un terme à la propagation de la maladie est le développement de la recherche pour identifier les facteurs de risque du cancer». Il a appelé, dans ce cadre, les spécialistes à mettre en place «une cellule de recherche au niveau des Centres anti-cancer (CAC) répartis à travers le pays». Mettant l’accent sur les volets préventifs qui restent liés, a-t-il dit, au développement de la recherche scientifique, M. Saihi a estimé que l’identification des facteurs de risque du cancer contribuera à la mise en place de plans de prévention pour lutter contre cette maladie. Concernant les traitements, le ministre a rappelé «les protocoles consensuels» adoptés par les équipes médicales au profit du patient, outre «les soins palliatifs et à domicile» pour la prise en charge des patients dans le cadre de la santé de proximité, insistant sur l’impératif de les généraliser dans tous les établissements hospitaliers spécialisés dans la prise en charge des cancéreux. Pour sa part, le président de la SAFRO, qui organise cette rencontre scientifique, Pr Adda Bounedjar, a mis en avant l’importance de la prévention et du dépistage précoce et la nécessité de fournir des thérapies innovantes pour réduire le taux d’atteinte du cancer.