Le critique littéraire et enseignant en lettres et langue arabe à l’université Alger 2, Othmane Badri, est décédé, samedi à Alger, a-t-on appris de son entourage.
Natif de Tébessa, le défunt a étudié la langue et la littérature arabes à l’université du Caire, où il a obtenu le magistère et le doctorat, avant de rejoindre l’université d’Alger, où il a occupé le poste d’enseignant de la langue arabe et de la littérature arabe à l’université 2, encadrant aussi plusieurs doctorants. Badri était membre au sein du Haut-Conseil de la langue arabe (HCLA) et à l’Union des écrivains algériens (UEA).
Il a pris part à plusieurs forums, algériens, arabes et internationaux. Le défunt a, à son actif, plusieurs parutions en critique, dont La construction du personnage principal dans les romans de Naguib Mahfouz, La fonction de la langue dans le discours narratif réaliste chez Naguib Mahfouz, ou encore La vision de la réalité dans le roman algérien contemporain.
Il a également réalisé une étude pionnière dans le monde arabe, intitulée Pari sur l’enseignement supérieur dans le monde arabe, entre défis internes et externes.