Les membres du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) sont dans une situation inconfortable par rapport au non-cumul de mandats électifs. Les membres, au nombre de 7, qui sont en infraction par rapport aux textes de loi, qui sont en situation de cumul de mandats, ne savent pas où donner de la tête ; surtout après l’injonction de la tutelle de se conformer (sous huitaine) aux articles du décret sur le non-cumul. Ils n’ont pas d’autre choix que celui de respecter le texte. «Enfin», diront ceux qui se désolaient qu’une frange d’acteurs du football puissent se soustraire à la loi et leurs obligations sans que cela dérange les parties concernées par le contrôle de l’application des lois. A vrai dire, la voie pour le non-respect de la loi a été ouverte par ceux à qui le législateur a conféré les pouvoirs et droits de contrôler l’application de la loi. Sur le sujet en question, il a bien précisé que les candidats aux fonctions de membres du bureau fédéral qu’ils doivent joindre dans le dossier de candidature un document par lequel ils s’engagent à choisir un seul mandat dans les 30 jours qui suivent leur élection. Ils sont encore là pratiquement 7 mois après leur élection. La loi stipule qu’au-delà du délai fixé par la loi, celui qui ne respecte pas l’engagement encourt l’exclusion. Pourquoi la loi n’a pas été respectée ? Ce sont des dysfonctionnements qui ouvrent la voie à l’impunité. A priori, le scénario va se reproduire avec la mise en conformité des statuts des associations (clubs, ligues, fédérations) par rapport aux importants changements introduits dans les critères électifs des clubs, ligues et fédérations. Les délais (6 mois) accordés pour la mise en conformité des nouveaux statuts arrivent à terme le 15 mars prochain. Seront-ils respectés ou allongés ? Affaire à suivre.