La mairie de Séoul a annoncé qu’elle allait augmenter le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les parcs, après le viol et le meurtre d’une jeune femme qui ont choqué le pays la semaine dernière.
La police a accusé le suspect d’avoir sciemment agressé sa victime, une institutrice d’une trentaine d’années, dans une zone qu’il savait ne pas être pas couverte par la vidéosurveillance. Battue et violée, elle a succombé à ses blessures. Le crime a choqué la Corée du Sud et suscité des appels à la démission d’un élu local qui avait annoncé l’année dernière qu’il allait réduire les budgets alloués à la sécurité des femmes.
«Le crime a été planifié méticuleusement», a souligné la police coréenne, citée par l’agence Yonhap. Le maire de Séoul Oh Se-hoon a déclaré mercredi que la ville allait augmenter le nombre de caméras dans les parcs et sur les sentiers de randonnée des environs de manière à réduire les zones laissées sans surveillance.
«Séoul était connue pour être une ville où les femmes pouvaient marcher seules en toute sécurité», a-t-il souligné. La Corée du Sud est d’une manière générale un pays très sûr, avec un taux d’homicides de 1,3 pour 100 000 habitants en 2021.