Un projet intitulé «Promotion de l’entrepreneuriat féminin dans l’économie verte en Algérie» est en cours d’exécution dans le cadre de la coopération algéro-allemande, à travers la société allemande pour la coopération internationale (GIZ), en partenariat avec le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique (MIPP).
Dans ce cadre, une étude intitulée «Analyse des offres de soutien disponibles des institutions partenaires publique et privées, en matière de promotion de l’entrepreneuriat féminin et identification de leurs besoins» a été lancée en vue d’établir un état des lieux dans ce domaine en Algérie.
Un atelier dédié à l’étude de base pour la région centre, regroupant «une quarantaine de participantes représentant des institutions publiques et privées, des incubateurs publics et privés et quelques petites et moyennes entreprises gérées par des femmes» s’est récemment tenu à Alger, selon un communiqué de GIZ Algérie.
«L’atelier a permis d’identifier les offres de soutien actuelles pour les femmes entrepreneures et les porteuses de projets, de comprendre les besoins et attentes des femmes entrepreneures ainsi que des institutions en matière de soutien et d’évaluer les besoins en renforcement des capacités des institutions publiques et privées, pour mieux adapter leurs offres aux demandes spécifiques des femmes entrepreneures», Indique la même source.
Il s’agit d’une première étape dans le déroulement du projet visant à impulser une réelle dynamique permettant de renforcer «le soutien aux femmes entrepreneures et favoriser leur succès dans l’économie verte en Algérie». Le projet en question vise à développer «l’écosystème entrepreneurial en Algérie en élargissant les services qui répondent mieux aux besoins des femmes entrepreneures dans l’économie verte.
L’accent est mis sur une des droits, des ressources et de la représentation des femmes entrepreneures qui passent par une approche transformatrice. » À cette fin, « le projet promeut les connaissances et les compétences des acteurs privés et publics, en particulier dans les institutions centrales et locales, les associations de femmes et les incubateurs.
Ces acteurs peuvent ainsi offrir des services de soutien plus ciblés aux femmes entrepreneures.» Expliquent les initiateurs du programme en cours (2024/ 2026) visant à «renforcer la compétitivité et la capacité d’innovation des femmes entrepreneures.