Constructions inachevées : L’opération de régularisation est au ralenti

04/10/2022 mis à jour: 04:27
APS
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Le taux d’avancement dans le traitement des dossiers de régularisation des constructions inachevées n’excède pas les 30 %, c’est ce que nous a indiqué un responsable local à Dar El Beida. Cette opération, lancée il y plusieurs années, et qui a nécessité la mise en vigueur d’une date butoir, n’a vraisemblablement pas suscité un quelconque engouement de la part des citoyens. «Nous avons déposé nos dossiers les derniers jours avant l’expiration des délais. Depuis, nous n’avons pas cherché à en savoir plus», confie un habitant de la commune. Le prolongement des délais de dépôt des dossiers a influé négativement sur le déroulement de l’opération : «Les pouvoirs publics ont prolongé le délais de dépôt des dossiers de trois années. La plupart des gens, qui n’ont pas déposé leurs dossiers avant le mois de juin de l’année passée, ont continué dans la même démarche. Maintenant qu’ils ont été contraints de déposer leurs dossiers avant l’expiration du délai, ils l’ont fait dans la précipitation et beaucoup de dossiers sont incomplets. Ils attendent toujours le traitement, qui tarde à se faire», poursuit-il. Si les citoyens sont responsables de cette situation, les pouvoirs publics le sont davantage, car à l’allure où les dossiers sont traités, il faudrait plusieurs années pour en venir à bout. Ceux qui ont lancé cette opération au départ n’ont apparemment pas prévu les moyens pour concrétiser cette action. Les seuls moyens des APC ne peuvent à eux seuls contenir touT le flux de dossiers. Le tissu urbain de la capitale est marqué par une désorganisation poignante, cette opération permettra, en tout état de cause de redonner à la cité un semblant d’ordre et d’harmonie : «La régularisation est une aubaine pour nous, car elle nous permettra d’accéder au prêts bancaires qui nous permettra d’achever les travaux », explique un habitant à Baraki. B. C.


 

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