Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Sidi Mohamed Omar, a affirmé que le peuple sahraoui poursuivra résolument sa lutte légitime pour arracher son indépendance et asseoir sa souveraineté sur l’ensemble du territoire de la République sahraouie, quelle que soit la teneur de la prochaine résolution du Conseil de sécurité sur le conflit au Sahara occidental.
Le diplomate sahraoui a estimé, hier, dans un entretien accordé à la Télévision sahraouie, que le rapport que soumettra le secrétaire général (SG) des Nations unies au Conseil de sécurité sur la situation au Sahara occidental «devrait refléter les récents développements qu’a connus la question sahraouie au niveau de l’ONU». L’élément nouveau sera «probablement» la teneur de la visite effectuée, en septembre dernier, par l’envoyé personnel du SG des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dans les territoires sahraouis occupés, a-t-il dit.
Répondant à une question sur les attentes du peuple sahraoui du Conseil de sécurité, qui doit se réunir, en ce mois d’octobre, pour examiner le rapport du Secrétaire général et prolonger le mandat de la Minurso, le représentant du Front Polisario a précisé que «le Conseil de sécurité est appelé à œuvrer sérieusement à la relance du processus de paix, à travers la réactivation du mandat de la mission onusienne pour lui permettre de faire son travail et d’organiser un référendum permettant au peuple sahraoui d’exercer librement son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance».
Dans une déclaration faite en septembre dernier, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies avait soutenu que le cadre de règlement «existe déjà». Il s’agit du «plan de règlement ONU-UA, accepté par les deux parties au conflit (Front Polisario et Maroc) en 1988 et approuvé à l’unanimité par le Conseil de sécurité en 1991», a-t-il avancé, soulignant qu’ «il suffit de réunir les conditions nécessaires à la mise en œuvre de ce plan et de respecter les résultats du référendum qui est la raison d’être de la Minurso au Sahara occidental».