La Chambre nationale de règlements des litiges (CNRL) a publié, jeudi, un communiqué dans lequel elle informe les clubs et joueurs que la date butoir pour le dépôt de dossiers de litiges de la saison 2022-2023 est fixée au 30 août 2023.
La Fédération algérienne de football (FAF) devrait arrêter cette mascarade qui consiste de continuer à régenter ce sujet (les litiges) à travers une commission qui n’est pas conforme avec ce qu’annoncent les textes de la FIFA en la matière.
Plus de 12 ans après l’instauration du professionnalisme (marrant) les joueurs (en activité) ne sont pas représentés légalement au sein de cette commission dite paritaire.
Le temps est venu pour la FAF d’inscrire son action dans la légalité, à commencer par mettre fin aux fonctions des membres qui siègent au sein de cette commission dans l’illégalité absolue. Comment des « représentants» de joueurs que ces derniers n’ont jamais élus pour la bonne raison que les footballeurs professionnels ne sont pas regroupés au sein d’un syndicat, d’une amicale ou toute autre organisation professionnelle.
Sur ce chapitre, la Fédération n’agit pas conformément aux statuts et directives de la FIFA. Le mieux pour elle, afin de se dégager de ce bourbier, serait de fixer un délai pour les joueurs professionnels pour créer un syndicat, comme le demande la FIFA, à l’effet d’avoir des représentants légaux à la CNRL.
A charge pour la Fédération de mettre à leur disposition son service juridique pour les conseiller et les aider à créer leur syndicat ou association qui ensuite choisira, à travers des élections, ses vrais représentants au sein de la CNRL. Aujourd’hui, la Chambre nationale de résolutions des litiges n’active pas conformément aux statuts de la FIFA.
Si les joueurs ne veulent pas se doter d’une organisation qui défende leurs droits, la Fédération n’a pas à supporter le vide laissé et rendre des décisions à travers une commission qui n’est ni légale ni légitime aux yeux des textes de la FIFA. La commission du statut du joueur supervise les travaux et activités de la CNRL.
Pourquoi laisse-t-elle faire ? La commission d’attribution de la Licence pro s’est-elle réunie ? A-t-elle octroyé des licences ? Jamais. Sur quelle base juridique et réglementaire des clubs pros participent-ils à une compétition réservée à cette catégorie sans avoir obtenu le sésame ? Tout est à revoir.