Plusieurs chantiers attendent Brahim Ghmired, le nouveau wali de Chlef, notamment ceux relatifs à la relance des investissements productifs, l’exécution des projets d’amélioration des conditions de circulation et du cadre de vie des populations locales, ou encore l’achèvement des trois pôles urbains d’Oued Sly, El Hassania et Kefafsa.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a opéré, mercredi 6 septembre 2023, un vaste mouvement dans le corps des walis et walis-délégués. Outre des mutations et des nominations, il a été mis fin aux fonctions de 11 walis, dont celui de Chlef, Attalah Moulati, en poste depuis septembre 2022. Celui-ci est remplacé par le wali d’In Salah, Brahim Ghmired, qui était à ce poste depuis mars 2021.
Le nouveau wali de Chlef est le cinquième à être désigné à la tête de cette wilaya en moins de six ans. Une wilaya qui, faut-il le rappeler, est située à mi-chemin sur l’axe Alger-Oran et qui s’étend sur une superficie de 5500 km2 avec une population qui dépasse les 1 300 000 habitants.
Le nouveau wali de Chlef aura donc à gérer, dans l’immédiat, les dossiers prioritaires liés à la rentrée sociale et les conditions à réunir pour son bon déroulement, mais encore le suivi du dispositif de prévention contre les inondations et l’exécution des projets d’amélioration des conditions de circulation et du cadre de vie des populations locales, en plus de l’achèvement des trois pôles urbains d’Oued Sly, El Hassania et Kefafsa.
Il est aussi attendu sur des questions importantes qui touchent à la relance des investissements productifs, l’environnement, au dossier relatif à la dégradation de l’urbanisme et des paysages urbains des villes et du littoral, au retard dans le traitement des dossiers de la loi 08-15 et la bureaucratie étouffante dont se plaignent sans cesse les administrés de la région, pour ne citer que ces cas.
La prolifération des constructions illicites et anarchiques à travers la wilaya a pris une ampleur inquiétante, notamment au chef-lieu de wilaya et dans les grands centres urbains, n’épargnant ni les lits et berges des oueds, ni les terres agricoles, ni encore les espaces destinés aux équipements publics.
Les APC et les services techniques concernés ne sont pas sans reproches puisqu’ils ont une part de responsabilité dans ce phénomène.
Tout comme pour la dégradation de l’environnement urbain et la gestion décriée des déchets ménagers dans la plupart des collectivités locales.
Du coup, la population locale espère que ce changement à la tête de la wilaya de Chlef apportera les solutions attendues pour remédier aux problèmes soulevés.