La voie rapide reliant Kouassmia, dans la commune de Chlef, à Ouled Farès, sur la RN19 entre Chlef et Ténès, est fortement polluée par une décharge sauvage érigée aux alentours du carrefour desservant la commune de Chettia.
Cette dernière sert, nous dit-on, de dépotoir principal d’ordures de la région, faute d’une décharge contrôlée loin de cette grande agglomération et du pôle universitaire d’Ouled Fares. Le projet, prévu de longue date, tarde malheureusement à voir le jour pour des raisons encore inconnues.
En attendant, l’environnement ne fait que se dégrader à cet endroit avec son lot d’odeur nauséabonde et de déchets en vrac (bouteilles et sachets en plastiques et autres) déposés de part et d’autre de la chaussée.
Cet endroit est devenu aussi un lieu de… pâturage des vaches !, comme nous avons pu le constater le week-end dernier. C’est un spectacle choquant qui s’offre aux yeux des deux côtés de cette voie rapide qu’empruntent quotidiennement de nombreux usagers, notamment les estivants se rendant vers les zones côtières de Ténès. Ces derniers jugent inacceptable cette situation qui cause un sérieux préjudice à l’environnement et à la santé des riverains le long de cette route à double voie, qui a été, faut-il le rappeler, mise en service en 2021.
La relance du projet d’aménagement d’une décharge contrôlée dans la commune de Chettia s’avère donc plus que nécessaire si l’on veut éradiquer ce grand point noir de l’environnement urbain au nord de Chlef.
Il est tout aussi urgent de remédier à la décharge sauvage de Mainis, sur la RN 11, à la sortie ouest de la ville côtière de Ténès. Une situation d’autant plus incompréhensible qu’il existe, juste à côté, un nouveau centre d’enfouissement des ordures censé prendre en charge les déchets managers du littoral ouest et d’autres localités environnantes.