L’arbitrage algérien n’en finira jamais avec ses casseroles. Des responsables passent et l’arbitrage continue de fonctionner sur le même rythme. Cette semaine, il a été secoué par deux épisodes qui n’ajoutent rien à sa gloire, malgré les tentatives et efforts de redresser la barre. Les tests physiques programmés par la Commission fédérale des arbitres (CFA) au profit d’arbitres de différents niveaux ont été marqués par deux épisodes qui n’ajoutent rien à la gloire du corps de l’arbitrage. Le premier s’est déroulé à Alger. Un arbitre qui participait aux tests physiques s’est affalé sur le sol, pris d’un malaise. Il aurait été secouru sur place par un arbitre qui lui a prodigué les premiers secours (c’est un médecin). Selon des arbitres convoqués pour le test, il n’y avait ni médecin, ni ambulance sur place. Le second épisode s’est produit le week-end dernier. Un arbitre retenu pour les tests physiques réservés aux hommes en noir qui ont le grade inter-ligue a parcouru des centaines de kilomètres pour rejoindre la ville de Ain M’lila où étaient programmés les tests physiques. Quelle n’a été sa surprise, lorsqu’il a été informé qu’il devait rejoindre Mecheria, à partir de Ain M’lila, pour diriger un match d’interrégions. La distance qui sépare les deux villes est de plus de 1000 km. Est-ce possible que des décisions pareilles puissent être prises sans qu’il y ait de conséquences pour les auteurs de ce massacre ? Malgré cela et bien d’autres choses, les arbitres ne bougeront pas, ne réclameront pas, continueront d’arbitrer comme si de rien n’était. Ne parlons pas des retards de versement de leurs indemnités. Pour l’amour de l’arbitrage, certainement, ils continueront à courber l’échine, à ne rien dire, à accepter de poursuivre leur carrière malgré les obstacles et les entraves. Leur horizon demeurera bouché tant qu’ils ne prendront pas en main leur destin dans l’arbitrage.