La commission des cérémonies d’ouverture et de clôture et d’organisation des activités culturelles, relevant du Comité d’organisation des Jeux méditerranéens d’Oran-2022, a programmé une série d’activités culturelles et artistiques locales durant la période de cette manifestation sportive, prévue du 25 juin au 6 juillet prochains, selon le président de la commission, Salim Dadda.
Si un jour vous avez traversé les Bibans par l’autoroute Est-Ouest, vous avez sûrement dû remarquer ces montagnes aux crêtes dentelées et aux pics bizarres qui rappellent vaguement le dos d’un stégosaure du jurassique.
Ce Ramadhan 2022 a signé la reprise d’une vie normale, débarrassée des contraintes liées au dispositif de lutte contre la pandémie, et de facto le renouement avec le «by night d’Oran» qui renaît enfin de ses cendres après deux années chaotiques marquées successivement par un confinement et un couvre-feu.
Comme chaque année, au mois de Ramadhan, la «fièvre acheteuse» s’empare subrepticement d’un grand nombre de ménages oranais. Cette année encore, en dépit du contexte économique du pays, en dents de scie, les marchés de fruits et légumes, que ce soient ceux du centre-ville, d’El Hamri ou même de la commune de Chteibo, ne désemplissent pas de monde.
L’initiative intitulée «Marchés du Ramadhan» a donné un semblant de vie à la structure du marché Michelet, un marché couvert situé en plein cœur de la ville d’Oran, autrefois réputé pour être «huppé», mais dont les étals ont fini par être abandonnés.
Adossée à un flanc de montagne boisé face à l’immensité de la mer, une jolie ferme avec des vaches, des poules, des canards et surtout des chevaux. Une dizaine de magnifiques chevaux et pouliches de toute beauté. L’une des juments d’ailleurs vient tout juste de mettre bas.
Plusieurs familles investissent dans la production artisanale de fromage dans la wilaya de Tizi Ouzou. De petites exploitations ont été créées, notamment par des éleveurs qui assuraient, dans un premier temps, l’autoconsommation au niveau local, et ce, avant de voir leurs produits convoités par des citoyens des quatre coins du pays.
Je fais le constat que grâce à l’engagement et le professionnalisme des artisans qui ont aujourd’hui une bonne maîtrise de cette activité, la fabrication artisanale du fromage bio dans la wilaya de Tizi Ouzou suscite l’engouement de plusieurs éleveurs de la région.
Dans la wilaya de Aïn Defla, région agricole par excellence, une bonne partie de la population, sinon la majorité, vit du travail de la terre. Quand on n’est pas agriculteur soi-même, on est saisonnier, comme Abdelkader, qui écume les champs à la saison des semailles et à celle des récoltes pour faire vivre sa famille. Portrait d’un ouvrier agricole condamné à la précarité.
Alors que le prix de la pomme de terre connaît une flambée exceptionnelle, nous avons approché des agriculteurs de la wilaya de Aïn Defla pour tenter de percer le mystère de cette hausse. Les fellahs que nous avons rencontrés pointent notamment la cherté des intrants (engrais, semence et produits phytosanitaires) et la baisse de la production, en alertant sur la précarité grandissante qui gagne de plus en plus de paysans.
Des volontaires promoteurs d’actions citoyennes actives et globales se mobilisent, chaque week-end, pour engager des travaux d’intérêt général. Vendredi et samedi, comme chaque semaine, le village Tizi Tamlelt, dans la commune d’Iflissen, à 45 km au nord de Tizi Ouzou, connaît un climat de mobilisation qui ne laisse indifférent aucun citoyen de cette bourgade.
Le go fast s’ébranle, puis se lance tel un bolide en direction du pays de Cervantès. A bord, douze jeunes migrants, sans passeport ni visa. Pour seuls bagages, des rêves. Des chimères, peut-être.
Nous sommes le dimanche 23 janvier. Il est 10h50. Nous descendons du tramway à la station Université de Bab Ezzouar et marchons environ 600 m avant de franchir le grand portail de l’USTHB, l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène.