Le vendredi 8 septembre 2023, a été célébrée la Journée mondiale de l’alphabétisation. A part des cérémonies de remise des diplômes aux apprenantes des centres d’alphabétisation, car il s’agit en grande majorité de femmes âgées, l'événement s'est déroulé presque dans l’anonymat en Algérie. C’est vrai que pour les autorités dans les wilayas, la priorité du moment est pour le nettoyage et l’embellissement des écoles.
La Libye n’en finit pas de compter ses morts depuis deux jours, suite au passage dévastateur et inédit de la tempête Daniel. Le bilan des victimes, qui commence à se préciser, plus de 48 heures après la catastrophe, est terrifiant. Les images cataclysmiques qui ont circulé, montrant des quartiers sous les eaux et des villes à moitié rasées par les crues, ont, dès le départ, donné du crédit aux craintes de certaines ONG sur place et qui, elles, redoutaient des milliers de morts et de disparus.
Il est fort à craindre que la dynamique de développement enclenchée dans le secteur de la production agricole, depuis plusieurs années, ne soit contrariée, et lourdement, par les hostilités du nouveau contexte climatique.
Depuis que la nouvelle du terrible séisme qui a frappé le Maroc voisin est tombée, les Algériens n’ont cessé d’exprimer, de manière spontanée, massive et unanime, leurs sentiments de compassion, de soutien et de solidarité envers leurs frères marocains.
Le 18e Sommet du G20, groupement des plus grandes économies mondiales, est finalement parvenu à dégager un consensus sur une déclaration finale. La chose était loin d’être évidente, au vu de la persistance des divergences sur le dossier ukrainien notamment, mais aussi sur la teneur des engagements à prendre sur la problématique climatique.
Elles sont invisibles sur la scène nationale, peu évoquées dans le débat public, mais elles constituent le fondement de l’édifice institutionnel et le point de départ de toute entreprise de développement dans le pays.
Il a fallu que deux cas de botulisme, suite à la consommation de thon en conserve, soient enregistrés au mois d’août à El Khroub dans la wilaya de Constantine, dont l’une des victimes, un homme de 25 ans, est décédée, pour que «les vieux démons» de cette maladie se réveillent. Durant cet épisode, l’un des principaux faits de cet été en Algérie, les citoyens ont été tenus en haleine, restant à l’affût de la moindre information.
Les Africains sont connus depuis la nuit des temps pour leur sagesse, cette vertu millénaire patiemment construite par des sociétés égalitaristes et pacifiques qui n’ont fait de la guerre ni un métier ni une science et par des générations de vieux chefs élus par leurs populations pour leur connaissance de la vie et non leur maîtrise de la guerre.
Les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent. Elles connaissent un moment de flottement quasi protocolaire. La date officielle de la reprise des cours est «gardée» jalousement pour des considérations que le commun des citoyens ignore non sans curiosité. Il y va des préparatifs harassants que ce rendez-vous pédagogique engendre aux parents d’élèves.
L’actualité africaine est tristement ternie par une escalade de coups d'Etat qui rongent le continent comme des métastases.
La globalisation du monde est en marche, sans doute pas comme l'espéraient ses initiateurs. L'émergence du groupe des Brics, qui se veut un contrepoids à la puissance des Etats-Unis et de leurs alliés, se présente comme un espoir pour tous les pays qui ont souffert, pendant longtemps, d'un ordre international injuste, qui les maintenait dans la domination et la marginalisation
Après une période de reflux due à la crise sanitaire des dernières années, les fêtes villageoises célébrant les produits du terroir sont de retour à travers de nombreuses localités du pays. En plus d’être des moments d’animation très recherchés, en période estivale notamment, ces rendez-vous haut en couleur revêtent un intérêt économique certain. Véritable constante dans le discours officiel depuis des décennies, la nécessaire diversification de l’économie nationale devra se concrétiser dans des secteurs entiers non encore exploités, en dépit de potentialités reconnues dans le monde.
Depuis les inondations tragiques du samedi 10 novembre 2001 à Bab El Oued, à Alger, ayant fait 781 morts et 115 disparus, nous n'avons pas retenu sérieusement les leçons de ces catastrophes naturelles. Pourtant, l’histoire de l’Algérie avait déjà connu plusieurs drames avant celui de Bab El Oued. Des inondations meurtrières ayant frappé El Eulma, dans la wilaya de Sétif, en septembre 1980, Annaba, en novembre 1982, Jijel, en décembre 1984, Bordj Bou Arréridj, en septembre 1994, et plus tard, Ghardaïa, en 2008.
Il y a encore quelques années, on imaginait que le plus grand danger qui pouvait menacer l’humanité était l’éclatement d’un conflit nucléaire entre les deux superpuissances qui dominent le monde quand ce n’est pas la chute d’une météorite qui nous ferait subir le sort des dinosaures au crétacé supérieur.
L’intégration de l’Ethiopie et de l’Egypte au sein des BRICS n’est pas du tout une surprise. Loin s’en faut. L'expansion du bloc de pays émergents à six nouveaux membres, décidée lors du 15e sommet des BRICS, qui vient de se tenir en Afrique du Sud, est pleine d’enseignements. Sur la quarantaine de nations qui ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le bloc, seuls six pays ont été invités à y adhérer à compter de janvier 2024.
Un siècle d'Afrique coloniale et post-coloniale, un siècle d'Afrique française, commencé dans la conquête et la tutelle, poursuivi dans une décolonisation, sous forte influence. C'est le moins que l'on puisse penser, si l'on se réfère à l'attitude indigne du président ivoirien, très mal placé pour parler de démocratie, puisqu'il a trituré la Constitution de son pays pour rester au pouvoir. De plus, même s'il n'est pas partie prenante dans cette crise nigérienne, il s'est proclamé, malgré tout, porte-voix des va-t-en-guerre.
Notre pays s’est vu retarder son adhésion au nouveau bloc des BRICS. Une organisation qui date depuis plusieurs années. Elle revient sous les feux de la rampe en coïncidence avec le conflit russo-ukrainien. Beaucoup de spécialistes ne manquent pas d’associer cette guerre militaire à une volonté de briser l’hégémonie économique de l’Occident sur le reste de la planète.
La rentrée des collectivités locales est sans doute la plus attendue après celle du secteur de l’éducation. Le service maintenu pendant l’été est essentiellement consacré à faire face aux grands risques marquant cette période désormais sensible de l’année, notamment les feux de forêt.
Il y a des choses qui se passent sur nos plages et qui échappent à l'entendement. Durant ce mois d’août, des scènes ont choqué les estivants présents sur une plage de la ville d’El Kala dans la wilaya d’El Tarf, quand de jeunes nageurs, inconscients du danger qui les guette, ont défié les surveillants des plages qui leur ordonnaient de sortir de l’eau par une mer très agitée, alors que la baignade était interdite.
On ne peut que le constater avec beaucoup d’amertume : nos forêts et nos espaces verts, sauvages ou cultivés, partent en fumée les uns après les autres à un rythme qui ne fait que s’accélérer ces dernières années.