La 10e édition du Festival culturel local de la poterie de Maâtkas, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Tizi Ouzou, s’est ouverte jeudi avec la participation de 165 artisans issus de 29 wilayas, a-t-on appris auprès des organisateurs.
La sauvegarde du patrimoine passe nécessairement par des initiatives visant sa valorisation afin d’évacuer les risques de disparition. Cette dynamique se manifeste à travers des activités organisées, surtout en saison estivale, dans les différentes localités de la wilaya de Tizi Ouzou qui recèlent une variété inestimable du patrimoine.
Le professeur d’économie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, Mohamed Dahmani, actuellement en retraite active, vient de publier un nouvel ouvrage intitulé Tazeqqa. Des origines à son extinction, sorti aux éditions Achab.
D’un montant de 1,8 milliard de dinars, le budget supplémentaire 2022 de la wilaya de Boumerdès a été approuvé mercredi dernier par l’APW. Malgré les recommandations du gouvernement de réduire les dépenses de fonctionnement, celles-ci semblent augmenter d’année en année, pouvant atteindre 3,4 milliards d’ici le 31 décembre prochain. Cette fois, plus de 1,6 milliard de dinars ont été réservés pour ce chapitre.
Les habitants d’Azouza, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ont honoré, hier, la mémoire de l’écrivain-journaliste Boussad Abdiche, mort lors de la décennie noire, à Alger, dans l'explosion d'une voiture piégée à Hussein Dey.
C’est une occasion, «d’honorer et de mettre en valeur ces intellectuels algériens, ces militants de la plume et du verbe au service de la libération nationale, à travers des portraits qui reviendront sur des parcours plus au moins atypiques des personnages choisis par les conférenciers», selon le Pr Tidjet Mustapha, directeur du CRLCA. Le thème a été développé à travers plusieurs communications autour d’hommes de lettre qui ont activement participé à l’effort de lutte contre le colonialisme, comme Mouloud Mammeri, Imache Amar, Mouloud Feraoun ou Jean El Mouhoub Amrouche. Dr Kamel Medjedoub, chercheur au CRLCA, qui a présenté une conférence intitulée : «Jean El Mouhoub Amrouche, le poète-médiateur de la cause algérienne», décrit un homme «engagé pour l’indépendance algérienne, artisan du dialogue qui a abouti aux accords d’Évian et un intellectuel révolté contre l’oppression coloniale». Une révolte qui lui a coûté les représailles de l’administration coloniale. «En novembre 1959, il a été exclu de la radio, sur injonction du Premier ministre français Michel Debré. Trois ans, plus tôt, en 1956, sa belle-famille, des anciens pieds-noirs d’Alger, lui a écrit une lettre pour lui dire qu’elle ne veut plus de lui à cause de son ralliement, depuis le début, à la cause algérienne», rappelle-t-il. C’est cette face très peu connue du grand public que cherche à mettre en avant l’orateur, pour montrer comment «l’enfant d’Ighil Ali a accompagné intellectuellement la cause nationale jusqu’aux accords d’Évian». En effet, ajoute l’orateur, «El Mouhoub a surtout joué un rôle important dans l’aboutissement des accords d’Évian. Il a pu sensibiliser De Gaulle sur la condition des populations algériennes et la nécessité d’aller vers des négociations. En 1956, et selon le témoignage de Reda Malek (à l’occasion d’un colloque en 2008 à Alger, rapporté dans Liberté par Abdenour Abdeslam, président du colloque), il a été sollicité par Abane Ramdane en personne pour aider à engager ces négociations. Donc, sollicité par le FLN et par de Gaulle, il s’est imposé comme le médiateur en qui reposait beaucoup d’espoir. Il a voyagé entre plusieurs capitales du monde (Genève, Tunis, le Caire…) où il a rencontré des dirigeants du FLN jusqu’à arriver à un accord entre les parties». Bien qu’il soit naturalisé français et portant un prénom chrétien, El Mouhoub est né « sujet français, donc Algérien comme tous les autochtones colonisés. À l’état-civil, il est inscrit sous son seul prénom kabyle, El Mouhoub, qu’il a tout le temps revendiqué comme témoin de son algérianité ». Le conférencier veut pour preuve les différents ouvrages, déclarations publiques et lettres rédigées par l’écrivain où il revendique son appartenance et son engagement, que même des combattants et hommes politiques algériens de premier rang lui reconnaissent, à l’image de «Krim Belkacem, signataire des accords d’Évian et Ferhat Abas, président du GPRA. Mieux encore, ce dernier en 1946, à sa sortie de prison, son premier souhait a été de rencontrer Jean Amrouche et de l’associer à notre combat ». Dr. Saïd Chemakh de l’université de Tizi Ouzou a, quant à lui, développé une communication autour d’un autre intellectuel, en l’occurrence, Mouloud Mammeri. Son intervention dévoile les actions et le rôle de Mouloud Mammeri pendant la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). Les gens connaissent Mammeri l’écrivain, le militant berbériste, mais, remarque le conférencier, «on oublie qu’il était parmi les premiers à s’engager activement dans la politique et en faveur de la libération de l’Algérie ». Saïd Chemmakh s’appuie dans sa recherche sur les témoignages de Tahar Oussedik, membre du Front de libération nationale, sur des lettres écrites par Mouloud Mammeri, dont quelques-unes ont été adressées à l’ONU pour soutenir la cause algériennes. On sait aussi l’engagement de Mammeri pour la révolution à travers des contributions publiées dans les colonnes du journal L’espoir. L’intellectuel a participé à ce combat avec sa plume pour dénoncer les exactions de l’armée coloniale et l’asservissement, ce qui lui a valu d’être « recherché et sa maison plastifiée par l’armée coloniale, avant qu’il ne soit exfiltré du territoire algérien pour se réfugier au Maroc ». Nordine Douici
La démarche alerte, le teint basané, la silhouette décharnée, Laid, la cinquantaine bien consommée, vit de la vente de matériaux recyclables qu’il récupère des dépotoirs de la ville d’Akbou.
L’effort mérite d’être connu de tous. Journaliste de profession, Mohamed Kebci s’est attelé à faire le portrait des martyrs de son village, Agouni-Fourrou, aux Ouacifs (Tizi Ouzou).
Les habitants du village Tala Abdellah, dans la commune de Bouhamza, sont confrontés à une sévère crise d’eau potable, qui dure depuis plusieurs semaines. Selon des témoignages recoupés de citoyens, cette panne «sèche» serait due au colmatage de la conduite principale desservant le village.
La commune d’Ouzellaguen vient de bénéficier de l’implantation d’un équipement public, en l’occurrence une unité de la protection civile.
Des initiatives sont entreprises pour valoriser des lieux chargés d’histoire et qui demeurent méconnus du grand public.
La région d’Ath Laâziz est un haut-lieu de l’Histoire et de la résistance et qui a payé un lourd tribut pour l’indépendance du pays.
Le Cap Aokas, devenu le repère des délinquants depuis des dizaines d’années, est transformé en un espace de détente familiale par un investisseur privé, bénéficiant d’une concession et de l’aval de la wilaya.
Faute d’entretien, l’éclairage public est défaillant dans de nombreuses agglomérations urbaines.
A l’image de la plupart des communes déshéritées de l’arrière-pays, Béni Maouche est aux prises avec un exode massif de sa population, un mouvement qui semble s’amplifier au fil des ans et qui se traduit par la fermeture de nombre d’établissements scolaires.
«La salle de soins, le foyer de jeunes et l’annexe d’état civil sont fermés», se désole un villageois.
L’application stricte des arrêtés et du plan, portant prévention et lutte contre les incendies implique une meilleure coordination entre les services concernés par la campagne de prévention et de lutte pour réduire les risques d’incendie.
La direction du Parc national du Djurdjura (PND), a établi, en concertation avec les accompagnateurs des randonneurs, une charte du randonneur. La rencontre ayant eu lieu le 9 du mois courant au siège du PND, a débouché sur une série d’une quinzaine de recommandations.
Les aides publiques ont encouragé les agriculteurs à relancer leurs activités dans cette région qui renoue avec sa vocation agricole.
Le programme d’aide à l’habitat rural connaît un franc succès à Aït Yahia Moussa, commune située à 30 km au sud-ouest de Tizi Ouzou. Malgré la cherté des matériaux de construction et la nature accidentée de la région, des milliers d’habitants ont opté pour cette formule dans le but de bénéficier du soutien du Fonal et construire un logement décent.