Les exportations d’électricité de Russie vers la Finlande ont cessé durant la nuit de vendredi à samedi après une annonce en ce sens d’un fournisseur russe, rapporte l’AFP citant un responsable de l’opérateur du réseau électrique finlandais.
Les ministres de l’Agriculture du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, et Royaume-Uni) ont critiqué hier la décision de l’Inde d’interdire les exportations de blé, rapporte l’AFP.
Des milliers de Palestiniens ont enterré, vendredi à Jérusalem, Shireen Abu Akleh, l’une de leurs journalistes vedettes tuée au cours d’une opération israélienne, lors de funérailles marquées par une charge de la police israélienne au départ du cortège funèbre, incident largement critiqué, a rapporté hier l’AFP.
La junte au pouvoir en Guinée a annoncé l’interdiction des manifestations politiques de rue, deux jours après l’adoption par l’organe législatif qu’elle a mis en place d’une transition de trois ans avant le retour des civils au pouvoir. «Toutes manifestations sur la voie publique, de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme (de transition) sont interdites pour l’instant jusqu’aux périodes de campagne électorale», a déclaré le Comité national du rassemblement pour le développement (CNDR), dans un communiqué publié vendredi soir, cité par l’AFP.
Les participants au séminaire du Comité des 24 de l’ONU chargé des questions de décolonisation, qui s’est tenu du 11 au 13 mai à Castries, capitale de Sainte-Lucie, ont réaffirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
L’Algérie a dénoncé le détournement par le Maroc de l’objet de la Conférence internationale pour la lutte contre le groupe terroriste Daech, qui vient de se tenir à Marrakech, pour en faire un événement consacré à la question du Sahara occidental.
La police israélienne a attaqué, hier matin, le cortège funèbre de la journaliste de la chaîne Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, tombée en martyre mercredi à la suite de tirs des forces de l'occupation à Jénine, en Cisjordanie occupée, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.
Les positions occidentales de soutien à l’Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-Saxons et les Européens de l’Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d’affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds.
Les négociations sur le nucléaire civil iranien, au point mort depuis le mois de mars, ont été «rouvertes», s’est félicité hier le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell. «Les négociations étaient au point mort et elles ont été rouvertes», a déclaré M. Borrell à Wangels, dans le nord de l’Allemagne, où il participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7.
Le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, qui avait accompagné ces deux dernières décennies l’ascension fulgurante de son pays sur la scène internationale, est décédé hier à l’âge de 73 ans, ont annoncé les autorités.
L’assassinat de la journaliste Shireen Abou Akleh, par un tir de l’armée d’occupation israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abu Akleh portait un gilet pare-balles siglé «Presse» lorsqu’elle a été tuée. Elle a été atteinte d’une balle dans la tête. Sa mort intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Ghaza entre l’Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l’enclave palestinienne sous blocus israélien, et dans le sillage d’une série de violences faisant craindre une nouvelle escalade militaire.
L'assassinat ce mercredi matin de la journaliste Shireen Abou Aqleh, par un tir de l'armée d'occupation israélienne alors qu'elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abou Aqleh, 51 ans, une des plus connues de la chaîne Al-Jazeera, pour avoir porté courageusement la voix des Palestiniens, a été tuée par un tir de l'armée sioniste dans le camp de Jénine.
Le 10 mai 1973, deux groupes de militants nationalistes, des Sahraouis étudiant à Rabat et d’autres réfugiés en Mauritanie, fusionnent pour fonder le Front Polisario. Le 20 mai, ce dernier déclenche la lutte armée contre l’Espagne pour l’indépendance du Sahara occidental, avec la prise du poste d’El Khanga.
Au moins 14 civils ont été tués lundi dans un camp de déplacés en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), par des présumés miliciens du groupe armé Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), a indiqué hier un groupe d’experts, cité par l’AFP.
Concertation avec les différentes composantes de la société libyenne ; proposition américaine d’une commission ad-hoc présidée par un Libyen pour gérer les revenus du pétrole ; pressions internationales pour la tenue rapide des élections législatives et présidentielle.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a exprimé hier au Parlement son mécontentement face à la construction par la Turquie de barrages sur des cours d’eau frontaliers entre les deux pays, dans un contexte de réduction des ressources en eau et de changement climatique.
Mali : L’organe législatif entame des consultations sur une nouvelle loi électorale L’organe législatif nommé par les autorités maliennes, dominées par les militaires, a entamé depuis quelques jours des consultations en vue d’une nouvelle loi électorale, a indiqué hier l’institution, relayée par l’AFP. En parallèle, une date pour des élections reste un point d’achoppement crucial entre la junte et les Etats ouest-africains. Ces Etats ont pris le 9 janvier une série de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l’encontre du Mali pour sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années, après deux putschs en août 2020 puis en mai 2021. La junte a opté pour une transition de deux ans alors que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) demande à Bamako d’organiser des élections en 16 mois maximum. Le projet de loi gouvernemental a été déposé le 6 décembre 2021 au Conseil national de transition (CNT) malien, contrôlé par les militaires, qui tient lieu de Parlement. «Nous avons commencé les (consultations) sur le projet de la nouvelle loi électorale. La commission loi du CNT va donner la parole à toutes les sensibilités politiques et sociales de notre pays», a affirmé hier le président de la commission des lois du CNT, Souleymane Dé. «Le but est d’avoir une loi consensuelle pour sortir le pays des crises récurrentes liées à la mauvaise organisation des élections. C’est après les (consultations), qui peuvent prendre le reste du mois de mai, que les membres du CNT vont se prononcer sur la loi, avant son adoption ou son rejet au cours d’une plénière», a-t-il indiqué. Cette nouvelle loi électorale est actuellement soumise aux acteurs politiques et à la société civile. Plusieurs ex-hauts responsables gouvernementaux et administratifs ont été auditionnés depuis vendredi, selon le même responsable. Le nouveau texte crée une Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE). «Tout membre des forces armées ou de sécurité qui désire être candidat aux fonctions de président de la République doit démissionner ou demander son départ à la retraite au moins six mois avant la fin du mandat en cours du président de la République», selon le projet de loi. Le Mali est le théâtre depuis 2012 d’opérations de groupes djihadistes liés à Al Qaîda et à l’organisation Etat islamique, ainsi qu’à des violences de toutes sortes perpétrées par des milices autoproclamées d’autodéfense et des bandits. Les forces régulières sont elles-mêmes accusées d’exactions. Ces violences, parties du Nord en 2012, se sont propagées au Centre, puis au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés, malgré le déploiement de forces onusiennes, françaises et africaines. Trente-deux femmes d’un village dans la région de Djenné (Centre, région actuellement un des foyers de la crise sahélienne) ont été brièvement enlevées vendredi par un groupe de djihadistes, a indiqué hier à des journalistes la ministre malienne de la Famille, Founè Coulibaly. Selon la ministre, deux groupes de femmes (l’un collectant du bois de chauffe et l’autre participant à une pêche collective) ont été enlevés. Alerté sur cet incident, un groupe de chasseurs traditionnels locaux est alors parti à leur recherche. Après des échanges de tirs, les djihadistes ont pris la fuite et relâché ces femmes, a rapporté la ministre. La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Mali a exprimé, dans un communiqué, «sa vive préoccupation face à ces graves abus des droits humains», rappelant l’obligation de l’Etat de «faire respecter les droits fondamentaux» des Maliens, et «singulièrement» ceux des femmes en période de conflit.R. I. L’organe législatif nommé par les autorités maliennes, dominées par les militaires, a entamé depuis quelques jours des consultations en vue d’une nouvelle loi électorale, a indiqué hier l’institution, relayée par l’AFP.
Les participants à la 26e Conférence interparlementaire «Paix et liberté pour le peuple sahraoui» qui s’est tenue à La Rioja, en Espagne, ont appelé à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et exigé la fin de l’occupation marocaine.
Des millions de dollars du gouvernement de Riyad en Arabie Saoudite seront investis dans des entreprises de haute technologie israéliennes, a rapporté le 7 mai le Wall Street Journal, soulignant qu’il s’agit du premier investissement public saoudien jamais réalisé en Israël.
La Banque mondiale a appelé hier la communauté internationale à accroître son aide à l’Autorité palestinienne, confrontée à une crise budgétaire, alors que les contributions ont atteint un «creux historique».