Les signataires de la tribune sont formels : l’armée israélienne mène une guerre contre l’information elle-même. En visant les reporters, photographes, techniciens des médias, elle cherche à effacer toute trace de la réalité sur le terrain.
Pas moins de 45 pays et organisations internationales ont soumis leurs exposés écrits à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’ONU à la suite de l’interdiction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par l’entité sioniste en octobre 2024, annonce le centre d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale.
Pendant qu’une nouvelle offre israélienne pour un accord de cessez-le-feu devrait être discutée aujourd’hui ou demain, l’armée sioniste a mené des raids intensifs et ininterrompus contre de nombreuses zones de l’enclave pour faire pression sur le mouvement de résistance et les négociateurs.
«Le ciblage des hôpitaux, des centres de santé et du personnel médical est l’une des manifestations les plus odieuses du génocide et un mépris flagrant des principes et des lois humanitaires. Il s’inscrit dans une politique visant à achever la destruction de tous les éléments de la vie à Ghaza afin d’en faire un territoire impropre à la vie humaine et de forcer ses habitants à émigrer par la force militaire», a réagi le ministère palestinien des Affaires étrangères.
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a qualifié la situation humanitaire à Ghaza d’«enfer sur terre». «Les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité et à la nourriture dans de nombreuses régions», a-t-elle dénoncé dans une déclaration à Reuters vendredi, au siège du CICR à Genève.
Environ 100 médecins militaires de réserve ont signé, vendredi dernier, une pétition appelant à «la fin de la guerre à Ghaza pour permettre le retour des otages».
Faisant référence aux Conventions de Genève, il a notamment souligné l’obligation de la puissance occupante d’assurer la fourniture de nourriture et de matériel médical à la population.
Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
Encouragé par l’impunité dont il jouit, Israël a bombardé, hier, des tentes abritant des journalistes palestiniens, tuant l’un d’eux et blessant au moins une dizaine d’autres.
Une plainte pour « crimes de guerre» contre 10 Britanniques ayant servi dans l'armée israélienne à Ghaza a été déposée hier, auprès de la police londonienne par l'un des plus grands avocats des droits de l'homme du Royaume-Uni, Me Michael Mansfield KC, a écrit la presse britannique, dans ses éditions d’hier.
L'Algérie a appelé, hier, le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire preuve de plus de fermeté face aux violations des accords de cessez-le-feu constatés dans différents conflits à travers le monde, reprochant à l'organe onusien son «inaction» devant ces dépassements.
Confondue par l’enregistrement vidéo, sur l’exécution des 15 humanitaire à Rafah, l’armée israélienne est revenue sur ses déclarations, en affirmant que la «version initiale» qu’elle a avancée, en présentant les victimes comme des combattants du Hamas, «était erronée». Dans une nouvelle enquête, elle a nié que ses troupes ont tiré de près sur les humanitaires ou tenté de dissimuler leurs corps.
Pourtant, a-t-il relevé en se référant à la base de données sur la sécurité des travailleurs humanitaires, le nombre des attaques contre ces derniers augmente. «En 2023, ce chiffre était de 280. Notre réseau a perdu 18 personnes dans l’exercice de leurs fonctions cette année-là, dont six membres de notre société nationale en Israël, lors de cette terrible journée d’octobre.
Dans une lettre poignante, rendue publique samedi dernier, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Joagan Chapagain, a écrit en apprenant la nouvelle de l’exécution des 15 humanitaires : «Un nombre record de travailleurs humanitaires ont été tués.
Face au crime contre l’humanité perpétré contre les Ghazaouis, des partis algériens de divers horizons ont exprimé leur indignation et manifesté leur solidarité au peuple palestinien, qui fait face à une pitoyable guerre de génocide et d’épuration ethnique
En tant qu’un des membres fondateurs de la Cour pénale internationale (CPI), la Hongrie est tenue de respecter les décisions de cette juridiction, mais elle est revenue sur ses engagements internationaux, en décidant non seulement d’être le premier pays européen à recevoir sur son sol le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, visé par cette juridiction par un mandat d’arrêt international pour des «crimes de guerre et contre l’humanité» à Ghaza, mais aussi le premier à annoncer son retrait du Statut de Rome, se mettant ainsi en violation avec le droit international et européen.
Le contenu d’une vidéo d’un des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne vient de faire voler en éclats la thèse de l’Etat hébreu selon laquelle les victimes étaient des combattants du Hamas.
La même source a précisé que dans la seule journée de jeudi, 112 personnes ont péri sous le feu des attaques sionistes. Parmi elles, 35 ont perdu la vie suite au bombardement de l’école Dar Al-Arqam qui abrite des déplacés, située à Haï Al-Touffah, un quartier du nord-est de la vieille ville de Ghaza.
Alors qu’on entame le deuxième quart de ce troisième millénaire, nous sommes gavés, au plan international, de vérités amères, dans un monde tourmenté où l’horreur à son paroxysme à Ghaza a déshumanisé l’être humain, profondément touché dans sa chair et dans ses droits.
L’écrasante majorité des intervenants devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence, jeudi dernier, à l’appel de l’Algérie, après la découverte macabre des corps des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne et enterrés dans une fosse commune à Rafah, au sud de Ghaza, était unanime à accuser l’Etat hébreu de «crimes d’atrocité».