Le village bédouin d’Al Araqib, situé dans le désert du Naqab (Palestine occupée), a été détruit récemment par l’armée d’occupation sioniste pour la 238e fois depuis l’année 2010, rapporte l’Association France Palestine Solidarité (AFPS).
Des parlementaire algériens ont organisé, lundi à Alger, une conférence en soutien à la cause palestinienne et au peuple palestinien dans la bande de Ghaza, en proie aux crimes odieux auxquels se livre l’occupation sioniste.
Même si ces actions sont purement symboliques et restent bien en deçà, en nombre, de l’horreur que vit le peuple palestinien à Ghaza, la reprise de l’offensive militaire israélienne et ses atrocités s’est accompagnée depuis quelques semaines d’un frémissement militant au niveau des sociétés civiles en solidarité avec la Palestine meurtrie.
La Palestine, cet exemple de résilience absolue depuis 1948 face à une colonisation inqualifiable, interpelle le monde dans un cri aussi strident et insoutenable que ne le sont l’horreur, l’inhumanité et la folie, dans lesquelles vivent et disparaissent tragiquement, aujourd’hui, les populations de Ghaza.
Alors que des médecins légistes ont affirmé que les 15 humanitaires «ont été tués pour la plupart par des balles dans la tête et le torse, ainsi que par des blessures causées par des explosifs», Israël a évoqué, dans un rapport, un «malentendu opérationnel» des forces israéliennes qui les a conduites à «tirer sur les ambulances».
Alors que les négociations entre Palestiniens et Israéliens s’embourbent de nouveau et peinent à sortir avec un accord de cessez-le-feu permanent, les forces d’occupation sionistes redoublent de férocité en intensifiant leurs frappes sur Ghaza.
Alors qu’une procédure de révocation a été engagée par l’armée contre des médecins militaires ayant signé une pétition appelant au retour des otages et à la fin de la guerre, plus de 300 pilotes de ligne, soit le tiers de ceux qui exercent dans de grandes compagnies aériennes israéliennes privées, comme Arkia, Isra Air, Challenge Airlines, Air Haifa et d’autres, ont rejoint l’appel en paraphant la pétition exigeant le retour des otages «même si c’est au prix de la fin de la guerre à Ghaza», parce que, ont-il averti, «chaque jour qui passe met leur vie en danger».
Acculé par les déclarations récurrentes opposées à la poursuite de la guerre, le Premier ministre israélien a répondu aux pétitionnaires, à travers une courte vidéo diffusée très tard dans la nuit de samedi à hier, alors qu’elle était attendue durant toute la journée de samedi après avoir été annoncée comme étant une déclaration spéciale sur une question diplomatique.
Le navire Maersk Nexoe, suspecté de transporter des composants d’avions de combat F-35 à destination d’Israël, reste bloqué au large de Casablanca.
«Le mouvement et les factions palestiniennes ont rempli toutes leurs obligations dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, mais Netanyahu et son gouvernement ont violé l’accord avant l’achèvement de la première phase et ont recommencé à commettre les crimes les plus odieux et tous les types de génocide en répandant les tueries, la destruction et la famine», dénonce Khalil Al Hayya, le chef du bureau politique du Hamas.
Thaer Shriteh a signalé que le nombre de détenus administratifs a atteint les 3498, dont 3076 attendent d'être jugés, tandis que les détenus disparus ont atteint le nombre de 1422.
Les médecins des hôpitaux gérés par la Community Return Association, partenaire d'ActionAid International à Ghaza, ont signalé, hier, une forte augmentation des cas de malnutrition aiguë chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que chez les jeunes enfants, dans un contexte d'interdiction totale par l'occupation sioniste de l'entrée de l'aide dans l'enclave palestinienne.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé qu’il a reçu une nouvelle proposition de trêve transmise par Israël aux médiateurs égyptiens et qataris, et qu’il avait engagé des «consultations approfondies» avant de rendre sa réponse.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face au bombardement par les forces d’occupation sionistes de l’hôpital arabe Al Ahli dans la bande de Ghaza, appelant «à respecter le droit international qui interdit d’attaquer les établissements de santé et le personnel y travaillant».
La commissaire européenne chargée de la préparation, de la gestion des crises et de l’égalité, Hadja Lahbib, a déclaré que l’interdiction par Israël de l’aide humanitaire à Ghaza avait provoqué une crise humanitaire dans l’enclave palestinienne, tandis que «l’aide s’accumule à l’extérieur et que la nourriture pourrit».
«Le Hamas est prêt à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d’un accord d’échange global qui comprend l’arrêt complet de la guerre et le début de la reconstruction de Ghaza», a déclaré, samedi à Al Jazeera, Tahar Al Nounou, membre de la direction politique du Hamas. Propos qu’il a confirmés hier à l’AFP.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé les forces de l’occupation sioniste à «cesser» leurs attaques contre les hôpitaux et les services de santé dans la bande de Ghaza, réaffirmant que les patients et le personnel soignant «doivent être protégés».
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a indiqué que l’entité sioniste menait «un nettoyage ethnique» contre tous les aspects de la vie dans la bande de Ghaza. La directrice du bureau régional des médias de MSF, Inas Abu Al Khalaf, a fait cette déclaration en réponse à l’attaque de missiles sioniste qui a visé dimanche matin l’hôpital Al Ahli à l’est de la ville de Ghaza.
Les signataires de la tribune sont formels : l’armée israélienne mène une guerre contre l’information elle-même. En visant les reporters, photographes, techniciens des médias, elle cherche à effacer toute trace de la réalité sur le terrain.
Pas moins de 45 pays et organisations internationales ont soumis leurs exposés écrits à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’ONU à la suite de l’interdiction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par l’entité sioniste en octobre 2024, annonce le centre d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale.